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BOX-OFFICE (du 14-16 mars 2014)

Rang
TITRE
Recettes
(M$)
Variation hebdo
Cumul (Millions de $)
Budget
1
M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps
21,8
- 32 %
63,8
145
2
300 : La naissance d'un empire
19,2
- 57 %
78,4
110
3
Need for speed
17,8
New
17,8
66
4
Non-stop
10,6
- 33 %
68,8
50
5
The single moms club
8,1
New
8,1
-
6
La grande aventure Lego
7,7
- 29 %
236,9
60
7
Son of God
5,5
- 47 %
51,0
-
8
Grand Budapest Hotel
3,6
+ 349 %
4,8
-
9
La reine des neiges
2,1
- 27 %
396,4
150
10
Monuments men
2,1
- 33 %
73,9
70
11
Veronica Mars
2,0
New
2,0
6
12
3 days to kill
1,7
- 43 %
28,5
28
13
Mise à l'épreuve
1,4
- 32 %
132,1
25
14
12 years a slave
1,2
- 42 %
55,1
20
15
Robocop
0,9
- 58 %
56,5
100
16
About last night
0,7
- 60 %
47,8
12,5
17
American bluff
0,6
- 42 %
149,4
40
18
Pompei
0,6
- 63 %
22,4
100
19
Gravity
0,5
- 39 %
272,7
100
20
Opération casse-noisette
0,5
+ 48 %
62,1
42
-
Le vent se lève
0,4
- 52 %
4,1
-
-
Philomena
0,4
- 38 %
36,7
12
-
Le loup de Wall Street
0,4
- 40 %
116,3
100
-
Dallas buyers club
0,4
- 40 %
26,8
5

 

Not Speed & not furious. Surprenant et magnifique maintient pour un numéro 1 guère anticipé : M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps de R. Minkoff va donc tenter de profiter d'une fin de construction programmée pour Lego pour faire son trou dans le paysage laissé vacant de l'animation... et couler ses 300 compagnons de route ! Il suffit de se souvenir que Tempête de boulettes géantes 2 égarait 38 % de jeunes pour un cumule assumé de 60 M$, que, de son côté, Epic relâchait la moitié de ses garnements après un long week-end qui grimpait à 65,4 M$ ; pour être complet signalons que Gnoméo & Juliette souquait ferme pour une perte à hauteur d'un quart mais un maigre cumule de 50,2 M$. Les 100 millions sont donc déjà garantis. 300 : La naissance d'un empire se devait de bien négocier le virage du second week-end avec un nouveau et sérieux concurrent dans les pattes. Quand son modèle, 300, se relâchait de pas moins de 54 % il faut préciser que celui-ci avait déjà grandement franchit la barre des 100 briques, puisque de 129,2 M$ il était alors question. Pour ce qui concerne les films ayant débuté dans les mêmes eaux et à même de pouvoir nous aiguiller quant au futur total des spartiates, sachez que La momie se la jouait assez sobre, tel un premier opus (- 43 % pour 80,6 M$ de recettes), que Sherlock Holmes 2 en bonne séquelle qu'il était perdait 49 % de fans et annonçait 79 M$ ; un cran au-dessus, Taken 2 se gargarisait de 86,1 M$ mais après une chute lourde de 56 %. Pas si mal pour une suite dont on ne donnait pas cher de sa peau : just front-loaded... Need for speed n'est autre que l'adaptation du fameux video game, par l'auteur du très bon Act of valor (34,5 / 70 M$) et avec Aaron "Jess" Paul, D. Cooper et M. Keaton (Robocop = 21,7 M$). et il convient tout d'abord de comparer cette envie d'une nouvelle saga de la part de Buena Vista avec celle de sa grande soeur d'Universal : remember Fast & furious qui drainait 40,1 M$ pour le premier tome ou plus prosaïquement Fast & furious 3 (= 24 M$) pour le moins fast ; Fast & furious 6 (= 97,4 M$) restant le meilleur et dernier en date, sachant que le 7ème -et ultime ?- n'arrivera que l'année prochaine : une bonne opportunité pour faire patienter les fans de vitesse. Côté gamers le but était de toutes évidences de palier au manque de succès des adaptations de jeux vidéos, c'est-à-dire faire mieux que le must du genre : Tomb raider et ses 47,7 M$ ; par ailleurs le seul film à avoir atteint les 100 millions. Récemment le genre n'était guère à la fête avec les sorties de Silent Hill revelation (8 / 17,5 M$), Resident evil : retribution (= 21,1 M$ en 2012), Resident evil : afterlife (26,7 M$) ou encore Prince of Persia (= 30,1 M$) pour la dernière et la plus remarquée. Il y avait un créneau à prendre duquel pouvait découler une nouvelle vague de transcriptions sur grand écran comme on n'en connu au début des années 2000. Avec un budget modérément moyen une partie but peut encore être atteint mais il faudra des résultats mondiaux beaucoup plus puisants : un remboursement mais pas de saga.

Non-stop de J. Collet-Serra avec L. Neeson et J. Moore reste positif : Sans identité avait amassé 63,7 M$ en bout de course et bien que Taken 2 reste injoignable avec ses 105,8 M$ en l'espace de 3 week-ends, il faut garder en tête que La chute de la Maison blanche affichait pour 3 journées 10,2 millions, soit une chute de 28 % et un total de 71,2 M$. Que ceux qui se lassent des films de Tyler passent leur chemin en silence... The single moms club est donc une comédie de T. Perry avec A. Smart qui est très clairement le plus mauvais week-end de l'auteur, extrêmement loin des récents et déjà guère follichons A madea Christmas (= 16 M$ ; l'un des plus mauvais démarrage du prolifique réalisateur) ou Confessions of a marriage counselor et ses 21,6 M$. Son pire résultat aux USA était jusqu'alors Little girl (pas son plus mauvais film en plus...) qui se lançait avec avec seulement 11,2 M$ dans les pattes et dépassait de peu les 30 millions finals. Coup de fatigue ? Lassitude du public ? Ses deux derniers films avaient eu les reins de passaer les 50 M$ de recette alors on met cela sur le dos d'un accident de parcours. La grande aventure Lego de P. Lord et C. Miller se fait une joie de faire tomber Rebelle (237,3 M$) et très prochainement Shrek 4 (238,7 M$) ; le film fait ainsi partie des 100 plus gros succès de l'histoire. Son of God s'efface déraisonnablement. Grand Budapest hotel de W. Anderson voit ses copies s'enflammer : après 2 week-ends en limited Mr Fox s'offrait une sortie en wide avec pour résultat 7 millions de dollars de recettes ; 2 week-ends et seulement 16 copies plus tard voilà à Moonrise kingdom frôler le million sur 3 jours (876 881 $) pour un total de 1,7 M$. A noter : La reine des neiges de C. Buck accuse 15 week-ends de présence dans le Top 10 ; les 415 M$ de Toy story 3 restent un rêve. Monuments men de et avec G. Clooney et K. Blanchet, B. Muray, J. Dujardin et J. Goodman brille encore.

Slow down : 3 days to kill de McG avec K. Costner et C. Nielsen (budget rejoint), 12 years a slave (S. McQueen) et Mise à l'épreuve de T. Story avec Ice Cube et K. Hart.

Veronica Mars ne sort qu'en limited release : il s'agit d'une comédie dramatique avec K. Bell, adapaté de la fameuse série TV et porté à bout de bras par ses fans (crowdfunding) ; également dispo en VoD. Suite avec : Robocop avec J. Kinnaman, G. Oldman et M. Keaton (Total recall = 58,9 M$ au bout du bout), About last night de S. Pink, avec K. Hart et R. Hall, Pompei de P. W. Anderson avec K. Harrington, E. Browning et K. Sutherland, American bluff de David O. Russell avec J. Lawrence, C. Bale et B. Cooper, Gravity de A. Cuaron et le retour impromptu de Opération casse-noisette.

Stop ! Le vent se lève de H. Miyazaki (Ponyo = 4 M$ en 6 week-ends), Loup de Wall Street de M. Scorsese avec L. Di Caprio, Philomena de S. Frears et Dallas buyers club de J-M. Vallée.