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Batman
Budget = 35 M$
BOX OFFICE France = 8 445 / 181 737 / 899 000 / 2 169 000 entrées
BOX OFFICE USA = 40,5 / 251,2 M$
BOX OFFICE Monde = 411,3 M$
 

Une première scène en forme de clin d'oeil.
Batman est une adaptation littérale de la BD, avec une Gotham plus vraie que nature, une réalisation gothique et emphatique, jouant sur de belles séries de plongées / contre-plongées, des images ténèbreuses, proche du noir et blanc, et des plans ambigus, rendant un fabuleux hommage à la force visuelle du comics. On a "reproché" à ce Batman un B. Wayne complètement effacé face au « joker »... S'il est vrai que le scénario donne la vedette à Jack Napier et que Batman semble un peu timide (d'ailleurs le nom de Keaton vient après celui de Nicholson au générique ; Wayne apparait seulement après 17 minutes de métrage), si l'on ne peut contester que le scénario se concentre sur les origines du méchant, n'oublions pas que Batman est censé être une espèce de fantôme dans l'histoire... Pourtant il est dommage qu'il se voit attribuer des séquences mineures de love story et autres mystères identitaires courus d'avance ; la séquence où les super-gadgets de la chauve-souris sont mis à mal par le colt un rien transformé du Joker est tout de même symbolique de l'intérêt que porte le scénariste à son bad guy. De plus Nicholson immortalise un Joker mémorable alors que Keaton restera trop timoré, voir un rien froid.
Le scénario demeure extrêmement basique, limpide, conservant les formes d'un origin movie à l'ancienne et manquant d'être une réelle adaptation, plus surprenante (à l'image du massacre dans le musée d'art, hautement symbolique) : le méchant fait son boulot, le Batman est trop effacé, on le (re) découvre par petites touches, omettant bien des choses, et il se contente de sauver la blonde en détresse (et quelle blonde !!!) et le monde en péril, comme au bon vieux temps. Happy end.
Mais l'univers sombre de Tim Burton -depuis les images assez dark et même violentes jusqu'aux superbes décors surdimensionnés- pas loin d'être claustro fait mouche dans cette oeuvre assez ombrageuse pour le douceâtre Hollywood, toutefois non dénuée d'un humour mordant, plus proche d'une production Universal de la grande époque... avec en prime la patte -que dis-je, la griffe- D. Elfman.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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