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Aquaman
Budget = 160 M$
BOX OFFICE France = 1 942 / 150 003 - 940 000 - 3 271 000 entrées
BOX OFFICE USA = 67,9 / 335,1 M$
BOX OFFICE Monde = 1 148,5 M$
 

Le trailer laissait apercevoir une espèce de Black panther sous-marin, mais sans les aspects géopolitiques bien ancrés dans notre civilisation, ceux-là mêmes qui distinguaient cette panthère noire de ses coreligionnaires. Qu'en est-il vraiment ?
Nous avons donc un royaume mythologique, un héros qui a un pied tout à la fois dans ce royaume humide et sur terre, héros qui est affublé d'un frère aux tendances malicieuses et aux ambitions démesurées ; et tout deux sont bien évidemment à la lutte pour le trône. Quelques part à mi-chemin entre Thor & Black Panther, cet Aquaman ne fait pas franchement dans la dentelle. La grosse faiblesse d'Aquaman est d'appliquer à la lettre une recette archi-connue, à base de lutte fratricide et de combat pour la domination du / des mondes ; sauf qu'ici, le scénario, ce n'est pas tout à fait du Shakespeare. D'autres sont passés avant lui sur ce terrain miné (tout du moins au cinéma) et on raconté cette même histoire d'une bien meilleure façon. C'est autant la banalité du pur produit de consommation que la véritable frustration qui me fait rager. Aquaman aurait pu, aurait du être un immense film d'aventure : il y avait divers mondes séduisants et royaumes originaux à explorer plus en avant ; il y avait une multitude de créatures fascinantes à nous faire rencontrer : il y avait moyen de transformer ce Thor du fond des mers en un puissant et très ambitieux Seigneur des anneaux marin... Ni plus, ni moins. Avec au coeur du scénario, non pas le thème prétexte de l'écologie, mais le THEME de l'écologie. Le film aurait dû porter cet étendard bien plus haut.
Et il y a de très belles scènes qui ouvrent des portes donnant sur un tout autre film... Parmi ces séquences, il y a les combats. Des combats où James Wan m'a complètement bluffé, les mettant en scène au gré de plans longs et aériens qui en font des moments littérallement à couper le souffle. De plus, le réalisateur tient le flambeau tout au long du film, à chaque moment, haut et fort, et jusqu'au bout. Bluffant
En découle une oeuvre purement visuelle, aussi fade dans le fond qu'elle est -marque de fabrique absolue de DC / Warner Bros- flashie et encore un peu trop tape-à-l'oeil à mon goût : je prend pour témoins cette arme qui change l'eau en jet de plasma (sic !) et ces décors sous-marins atrocement fluorescents ; à mettre en parallèle avec ceux sobres, voir très fins et évocateurs, découverts dans Black panther, ou ceux tellement plus nobles que l'on trouve dans les films Thor. Et derrière tout cela -j'insiste- aucun enjeux véritable qui ne viennent vous soulever le coeur et y apporter un brin d'émotion. Et certainement pas ce dernier plan chiqué puisque trop attendu ; cela aurait peut-être permis de contrecarrer l'humour qui tombe à plat presque à chaque fois (ça manque de 2nd degré, celui de la scène des bikers).
Mais je ne terminerai pas cette critique sans causer de cet animal de J. Mamoa, héros badass par définition, enterrant en 2h30 de temps toute la concurrence. Le rôle lui va comme une nageoire. Contrairement à ces autres personnages de série, dont l'indigent Black Manta, simple chair à canon complètement sous-exploité.

NOTE : 10-11 / 20

La critique des internautes
 

 


NOTE : -/20

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