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BOX-OFFICE (du 21 au 27 mars 2012)
Rang

TITRE

Entrées
Variation hebdo
Cumul (Millions)
Budget
Nbre de copies
Moy / Copie
1
Hunger games
509 000
New
0,509
78 M$
706
722
2
Projet X
347 000
- 46 %
0,993
12 M$
267
1 301
3
Cloclo
338 000
- 66 %
1,345
19,8 M€
880
385
4
Target
186 000
New
0,186
65 M$
406
458
5
L'oncle Charles
184 000
New
0,184
11,3 M€
402
457
6
Les adieux à la reine
165 000
New
0,165
7,8 M€
208
795
7
Les infidèles
133 000
- 68 %
2,180
12 M€
583
228
8
La dame en noir
106 000
- 61 %
0,379
17 M$
258
412
9
John Carter
105 000
- 69 %
0,938
250 M$
477
220
10
38 témoins
46 000
- 56 %
0,150
6,5 M€
165
277
11
Chronicle
28 000
- 77 %
1,012
12 M$
167
166
12
The artist
27 000
- 79 %
3,037
13,5 M€
279
98
13
Comme un chef
27 000
- 81 %
0,341
10 M€
252
106
14
30° couleur
23 000
- 78 %
0,128
8,3 M€
154
149
15
Voyage au centre de la Terre 2
22 000
- 73 %
1,300
79 M$
225
98
16
Zarafa
21 000
- 62 %
1,294
8,5 M€
330
65
17
Sécurité rapproché
19 000
- 72 %
0,662
85 M$
48
389
18
Nos plus belles vacances
18 000
- 83 %
0,268
7 M€
184
100
19
Bye-bye Blondie
17 000
New
0,017
4,1 M€
51
333
20
Bellflower
16 000
New
0,016
0,017 M$
27
586
-
Cheval de guerre
13 000
- 70 %
0,650
75 M$
213
76
-
Terraferma
11 000
- 70 %
0,049
- M€
88
130
-
La vérité si je mens 3
9 000
- 85 %
4,610
25,5 M€
177
52
-
A l'aveugle
9 000
- 90 %
0,230
9,1 M€
115
79
-
Possessions
8 000
- 81 %
0,102
5 M€
87
87
-
Le territoire des loups
5 000
- 90 %
0,327
25 M$
89
56

 

Les français n'ont plus la gniac. Hunger games de Gary Ross, avec J. Lawrence et J. Hutcherson, se posait -et se pose toujours aux USA- comme un digne successeur des sagas mythiques, quasi interminables et très lucratives que furent les défuntes, ou presque, Harry Potter et Twilight ; logique de comparer le produit que l'on nous vend comme digne successeur de ces saga-là. Sauf que la comparaison semble devoir s'arrêter là au pays des gaulois puisqu'on se souviendra que le très connu sorcier rameutait une pléiade de fans dès son premier tome (Harry Potter 1 = 2 317 000) et que le livre de S. Meyer, sans doute un peu moins célèbre en nos contrées, se contentait de trois fois moins de lecteurs (Twilight 1 = 756 000) sans ne jamais parvenir à la cheville des adaptations de J.K. Rowling par la suite. Ce film restera presque anodin sans pour autant être un bide puisque le budget n'est en rien excessif, que les américains lui feront un succès homérique et que le réalisateur n'avait jamais fait mieux, même en additionnant la carrière de ses deux précédents et seuls films. La grosse surprise du week-end est là, devant nos yeux ébahis : Projet X, le college movie américain filmé "à la manière" de Chronicle (- 43 % en semaine 2 mais avec seulement 719 000 entrées) regarde la très nette baisse de forme de ses confrères et se rend compte qu'il est le seul à ne pas dépasser les 50 % de rétrogradation en cette période de vaches maigres et de grosse déprime ; un nouveau millionnaire et un exploit. Cloclo de F. E. Siri avec J. Rénier et B. Magimel se prend la fin du Printemps du ciné en pleine poire et un surplus de soleil qui n'arrange rien à ses affaires, ni à ses chiffres ; d'aucun disent que le film est moins "tout public" que La môme et que ses courbes se devaient de ressembler à celles de Gainsbourg - ce dernier ne perdant pourtant que 45 % de spectateurs en semaine 2 mais dans un contexte radicalement différent ; avec 20 briques d'investissement les comptes ne seront certainement pas bons...

Les bides se suivent mais ne se ressemblent pas : l'américain Target est une comédie de McG avec T. Hardy et R. Witherspoon qui tacle peut-être très légèrement et relativement le tonton du dessous, n'est en rien à la hauteur de la filmographie du réalisateur (pour mémoire : Terminator 4 = 756 000 entrées / 7 jours ; Charlie's angels 1 = 712 000 ; Charlie's angels 2 = 666 000). La moyenne par copie du film est tout simplement dû à l'après Printemps et à un sujet qui ne donne pas franchement envie de claquer entre 5 et 10 euros (sans compter les pop corns). Le tonton ? Il s'agit de L'oncle Charles, une comédie dramatique d'E. Chatiliez avec E. Mitchell qui nous rappelle tristement que la grande période du réalisateur est définitivement derrière lui (Tanguy, Le bonheur est dans le pré...etc). Après le plantage surprenant d'un auteur que l'on croyait jusqu'alors intouchable (Cf. La confiance règne et ses 303 000 entrées en 7 jours ; soit le premier film du monsieur à rester sagement sous le million d'entrées... pas le dernier assurément) et la grosse déception que fut Agathe Cléry (451 000 entrées en 1ère semaine) il semblerait que le respect, ou plutôt la curiosité vis à vis de nos "vieux" auteurs classiques et à la fois populaires ne soit plus de mise... en même temps je n'irai pas le voir non plus... Benoit et le box office : Les adieux à la reine est un film historique de B. Jacquot avec D. Krueger et L. Seydoux qui prouve que le réalisateur, s'il était besoin de le prouver, possède une carrière atypique et en dents de scie dans les salles, passant du bide total (Au fond des bois = 18 000 promeneurs) au petit succès (Sade = 163 000 marquis) ; toujours est-il qu'il pourrait trouver ici son plus gros succès puisque se permettant une bonne moyenne par copie dans un tel marasme. Les infidèles, réalisé par J. Dujardin, G. Lellouche, M. Hazanavicius, E. Bercot et F. Cavayé termine sa carrière largement plus haut que la première exploitation de The artist : pourtant la chute n'est pas triste cette semaine ! Au bout de 4 semaines de vie OSS 117 : Rio ne répond plus affichait 2 249 000 spectateurs. La dame en noir avec D. Radcliffe s'évapore avec le Printemps et n'obtiendra pas le succès escompté ; d'ailleurs le film n'y a jamais cru, de toutes façons n'y croit plus puisqu'il ne croît plus... John Carter "le millionnaire" est un film d'Andrew Stanton avec T. Kitsch qui passera le cap du million la tête basse, en tous les cas de façon moins probante que le déjà très decevant Tron 2 (1 216 000) et presque similaire à Real steel (1 104 000). 38 témoins est un film policier de L. Belvaux avec Y. Attal et S. Quinton, qui se permet de perdre moins de spectateurs que ses ex-concurrents du dessus et, ainsi, de passer de la 11ème à la 10ème position ; maigre exploit.

Ils ne jouent plus dans la cour des grands : Comme un chef est une comédie avec J. Reno et M. Youn, The artist de M. Hazanavicius (qui fait zozotter le roi au Top 2011), Chronicle et son million (Captain America = 1 037 000 spectateurs en 5 semaines), Nos plus belles vacances et 30° couleur de et avec Lucien Jean-Baptiste.

Suite et fin : Voyage au centre de la Terre 2 arrondit les angles, Sécurité rapprochée avec D. Washington s'offre encore une belle moyenne par copie (mais sur si peu de copies...), et Zarafa de R. Bezançon fait l'autruche. Bye-bye Blondie est un drame de V. Despentes (Baise-moi = 50 000 entrées) avec B. Dalle et et E. Béard. S'en sort à peu près bien dans un contexte difficile. Bellflower est un film d'action américain. S'en sort très bien dans un contexte difficile.

Ils se sont fait bouffer : A l'aveugle est un thriller de X. Palud avec L. Wilson et J. Gamblin, Le territoire des loups de J. Carnahan avec L. Neeson, Cheval de guerre de S. Spielberg avec E. Watson, D. Thewlis et N. Arestrup, Possessions avec J. Rénier et J. Depardieu. Terraferma est un drame d'E. Crialese.

La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 42,85 % (- 13,1 points) cette semaine.