La guerre des reboots rebute le box office... La guerre des reboots profite à un Real steel de S. Levy avec H. Jackman et E. Lily au scénario original et qui, pourtant, déçoit fortement en rapport avec sa mise de départ. Les comparaisons continuent à aller bon train mais ne servent pas forcément le film : Crazy night perdait 34 % de ses entrées du 1er week-end (mais seulement 48,7 M$ sur le total), La nuit au musée était sorti en plein Noël et dépassait les 100 briques en 10 jours, quant à Treize à la douzaine il ne ralentissait sa course que de 22 % (85,6 M$) alors que La panthère rose en restait à 17 % (42,4 M$). Footloose est assez mal parti pour faire danser la planète puisque les jeunes américains à qui ce spectacle est dédié (plus qu'aux fans de l'originel qui avait quand même drainé 80 M$ en 1984) ne se sont pas amassés dans les salles : l'an passé Sexy dance 3 avait déjà beaucoup de mal à relever le nez de sa licence avec ses 15,8 M$ (Sexy dance 2 = 18,9 M$) et on est loin des 21 M$ de Steppin' ; tout n'est pas pour autant perdu dans la mesure où ce genre de film ne fais jamais d'extraordinaire week-end et qu'un certains remake de Fame débutait avec seulement 10 petits millions... Les amateurs de danse sont plus nombreux aux USA que les fans de Carpenter... ça vous suprend ? Autre monde, horrifique et plus proche du préquel (enfin... le titre en dit long), The thing peut quant à lui se frotter plus facilement au The thing d'origine puisque ce dernier stoppait sa carrière sous les 20 briques ; toujours est-il que la cuvée 2011 horrifique n'est pas fameuse en terme de chiffres, le film ne se lance même pas à hauteur de Insidous (13,3 M$) et encore plus loin de Destination finale 5 (18 M$) ou de Scream 4 (18,7 M$). Faudra-t-il attendre quelque chose de la sortie de Paranormal activity 3 ? En sommes-nous réduit à ça ???

Les marches du pouvoir de G. Clooney avec P. Giamatti, R. Gosling, M. Tomei et P. S. Hoffman entame son second week-end très sereinement, en tout les cas beaucoup plus que les footballeurs de Jeux de dupes qui perdaient 51 % de leurs entrées pour un cumul de 22 M$ ; le film est donc toujours sur de bons rails et semble devoir amplement mériter son titre. L'incroyable histoire de Winter le dauphin de C. M. Smith devrait pouvoir remboursé son budget sur le seul sol américain soit un très bonne opération. Le stratège (Moneyball en V.O.) avec Brad Pitt, P. S. Hoffman et R. Wright peut être également satisfait de sa carrière US, dans une moindre mesure, mais Brad a déjà réalisé 4 fois plus d'entrées que son récent et sublimissime The tree of life. 3 X 8 = 24 : c'est la bonne opération qu'effectue 50/50 avec S. Rogen et J. Gordon-Levitt. The big year est une comédie de D. Frankel qui a la bonne idée de réunir des comiques de divers horizons et générations (O. Wilson, J. Black et S. Martin). C'est pourtant le premier gros revers pour son réalisateur qui était l'auteur du successful et très mauvais Le diable s'habille en Prada (36,4 M$) et du successful et délicieux Marley & moi (27,5 M$). Courageous de et avec A. Kendrick et Le roi lion (3D) de R. Minkoff peuvent être fiers de leur total respectif.
Ils perdent pieds (dsl pour le jeu de mots stupide d'avec Footloose...) : Dream house de J. Sheridan avec D. Craig, R. Weisz et N. Watts, (S)ex list avec C. Evans et A. Faris (6 places de perdues) et Contagion de S. Soderbergh avec M. Damon et M. Cotillard.
Suite avec Identité secrète de J. Singleton avec T. Lautner qui a drainé 56,6 M$ dans le monde, La couleur des sentiments, drame avec E. Stone et Bryce D. Howard, Drive de N. Winding Refn avec R. Gosling engrange le minimum vital, Killer elite avec J. Statham n'atteindra même pas la moitié de son budget aux USA, Les Schtroumpfs & Harry Potter 7.2 tiennent bon, Laugh at my pain avec Kevin Hart se laisse couler doucement.
Simples "choses" : Cars 2 de J. Lasseter, Captain America et La planète des singes : les origines.

N.B. = 7,0 M$ pour Elle s'appelait Sarah !!!!!