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BOX-OFFICE (du 25 au 31 juillet 2012)
Rang

TITRE

Entrées
Variation hebdo
Cumul (Millions)
Budget
Nbre de copies
Moy / Copie
1
The dark knight rises
1 836 000
New

1,836

250 M$
892
2 058
2
L'âge de glace : La dérive des continents
431 000
- 21 %

5,211

- M$
841
513
3
The amazing spider-man
187 000
- 44 %

2,196

230 M$
648
288
4
Le Lorax
184 000
- 24 %

0,427

70 M$
645
286
5
Les kaïra
133 000
- 30 %

0,752

4 M€
343
387
6
Un bonheur n'arrive jamais seul
122 000
- 17 %

1,465

15,7 M€
503
242
7
Bowling
116 000
- 31 %

0,293

10,6 M€
377
309
8
Madagascar 3
80 000
- 15 %

3,158

145 M$
444
181
9
Paris-Manhattan
65 000
- 39 %

0,172

5,3 M€
254
255
10
Effraction
58 000
- 43 %

0,160

35 M$
181
323
11
La part des anges
55 000
- 15 %

0,528

- M$
230
237
12
Jane Eyre
52 000
New

0,052

- M$
90
576
13
Blanche-Neige et le chasseur
41 000
- 33 %

1,907

170 M$
207
197
14
To Rome with love
41 000
- 41 %

0,485

- M$
259
157
15
Mains armées
37 000
- 52 %

0,298

8,3 M€
254
145
16
360
28 000
New

0,028

10,9 M€
70
396
17
Starbuck
28 000
- 14 %

0,272

- M$
106
260
18
Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé
24 000
- 45 %

0,618

3,4 M€
250
96
19
Chroniques de Tchernobyl
23 000
- 37 %

0,135

- M$
96
243
20
Laurence anyways
19 000
- 37 %

0,050

6,7 M€
53
364
-
Piégée
17 000
- 59 %

0,151

23 M$
72
239
-
Holly motors
13 000
- 38 %

0,136

4 M€
110
121
-
The dictator
9 000
- 57 %

0,871

65 M$
154
59

 

Le train en marche... Après le très faible succès de Batman begins (1,5 millions de fans en bout de course) malgré d'excellentes critiques et un très solide box office aux USA, après avoir presque raté l'évènement mondial et les records du sublime Dark knight (ses à peine 3 millions d'entrées sont une goutte d'eau dans l'ample vase d'un succès planétaire entièrement mérité), les français sautent dans le dernier wagon et font de The dark knight rises de C. Nolan le plus gros démarrage de la saga devant Dark knight (= 1 272 000 bats) et de toutes évidences le plus large succès de la trilogie ; mais le film est encore loin de faire la nique aux Avengers qui débutaient à hauteur de 2 041 000 entrées (merci le 1er mai !) et, en profitant bien des vacances pour garder le bon cap, étant sorti plus tôt que Dark knight (13 août 2008) le film prendra sa revanche batmanienne franco-française et pourrait faire un peu de mal à l'écurie Marvel ; 4,3-4,5 millions ? Après les chutes excessives de la semaine dernière (il y a toujours de la casse fin juillet-début août dans le box office français), L'âge de glace : La dérive des continents commence à ramasser les miettes -de belles miettes- et lutter à la fois pour devenir enfin le plus gros succès de l'année devant les 5 225 000 entrées du Marsupilami, et pour atteindre au moins les 6 millions de visiteurs et ne pas trop faire pâle figure face aux 6,6 millions de L'âge de glace 2 et aux 7,8 de L'âge de glace 3. Le message qui suit va être on ne peut plus clair : The amazing spider-man vient de réunir presque autant de spectateurs dans sa toile en 4 semaines que le nouveau Batman en 7 journées... L'épisode le moins vue de la série se dirige avec peine vers les 2,5 millions de fans, soit 2 fois moins que le précédent épisode et le moins apprécié (Spider-man 2) ; des chiffres pas vraiment honteux en eux-même mais qui, mis en parallèle avec ceux de la saga, ne laisse rien augurer de bon pour la suite.

Malgré son début mitigé Le Lorax profite bien des vacances en manquant de supprimer Spidey du tiercé de tête... mais même après 14 jours d'exploitation le film ne se montre en rien à la hauteur de Horton et de ses 433 000 éléphants en seulement 1 semaine de vacances printanières ! Un visuel trop flashy ? La concurrence de deux autres cartoons, qui plus est franchisés (+ l'attante d'une rebelle ?) ? Un Dr Seuss qui n'évoque toujours rien pour le grand public ? Who knows... Alors reprenons depuis le début : Les kaïra sort en tapant du poing sur la pelicule (415 000 racailles sur 261 copies) et laisse imaginer le meilleur pour le film. Et puis le public part en vacances. Et alors le film se vautre de 54 % lors de sa seconde semaine s'apprétant dès lors à passer sous la barre des 100 000 entrées hebdos mais certainement pas au-dessus d'un million qui lui était pourtant promis. Dans un genre radicalement différent ça me rappelle la contre-performance de Alien Vs Predator, parti avec plus d'un demi million d'entrées et arrivé avec moins de 900 000 ; moi je dis ça... Un bonheur n'arrive jamais seul de J. Huth avec S. Marceau et G. Elmaleh a eu la chance et l'immense avantage de sortir avant la période critique des grandes vacances scolaires où les échecs français sont légions. Les français aiment le bowling : mais pas les boulets. Je suis méchant mais il faut bien avoué que Bowling ressemble, en tout cas de loin, à une comédie française formatée et prédigérée dont les spectateurs se gargarisent uniquement si le casting est bankable ; et M. Seigner et C. Frot ne sont ni Frank Dubosc ni Dany Boon. D'où une première semaine extrêmement décevante à la vue du nombre de copies allouées au film et une seconde semaine qui ne paiera en rien les pots cassés -malgré les effeorts inutiles du distributeur- puisque la réalisatrice signe un second échec après Ma première fois et ses quelques 2 millions récupérés en salles contre un investissement trois fois supérieur ; et cette fois l'ardoise va être sâlée. Madagascar 3 de E. Darnell et T. McGrath et C. Vernon -au coude à coude avec les 3 191 000 tickets de Madagascar- vient de gagner une position par rapport à la semaine passée : faut dire que les chutes sont particulièrement prononcées. Après le soleil, la pluie : après Le prénom, Paris-Manhattan où une nouvelle comédie où apparait P. Bruel mais sans le succès franc qui avait permis au comédien de bien débuter l'année : cette fois le rejet du public est catégorique, le film ayant l'une des pires moyenne / copie du Top 10. Par contre il est des films qui se lancent comme des fleurs, 9 mois après leur sortie et immense échec aux USA (25 000 $ !!!), sur un nombre assez confortable de salles et avec l'avantage de mettre en avant d'immenses stars, encore jamais réuni sur un écran : je parle bien évidemment de Effraction, un thriller de J. Schumacher avec N. Kidman et N. Cage qui, sans faire d'étincelles, se paie le "luxe" d'avoir une moyenne par copie identique à celle de Bowling (la semaine passée et cette semaine-ci) et d'échapper à la simple sortie technique.

Rise and fall : le semi échec Mains armées de P. Jolivet avec R. Zem et L. Bekhti : 5ème plus gros succès du réalisateur... le film perd 5 rangs et obtient la seconde plus faible moyenne par copie du Top 20.

La part des anges de K. Loach aurait se contenter de conserver sa 12ème position et fait ainsi un joli pied-de-nez au new yorkais du désormais dessous : et bien non ! Le gagne une place cette semaine et enfonce le "Woody". Faute de nouveautés concurrentielles, le chevalier noir étant seul au monde et mettant une jolie distance à ses poursuivants, Jane Eyre, adaptation du roman de C. Brontë avec M. Fassbender et M. Wasikowska ne pourra vraiment faire mieux que le précédent long métrage de l'auteur, Sin nombre et ses 47 000 entrées ; de là à dire que Jane ne risque pas de rejoindre les 127 000 entrées de ce dernier... To Rome with love Woody Allen est complètement boudé par un public français un peu jaloux peut-être de l'infidélité romaine du réalisateur (avec l'échec de Paris-Manhattan ont n'en doute plus !), Blanche-Neige et le chasseur avec K. Stewart, C. Theron et C. Hemsworth n'atteindra pas les 2 millions malgré la "publicité" involontaire faite par l'actrice principale et son réalisateur. 360 est un drame de F. Meirelles avec A. Hopkins, J. Law et R. Weisz et un ratage en terme d'agenda de sortie. Starbuck se laisse couler doucement, Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé de B. Podalydès avec D. Podalydès et V. Lemercier nous fait ses adieux après un joli petit succès dû en grande partie à son modeste budget, Chroniques de Tchernobyl implose alors que Laurence anyways de X. Dolan avec M. Poupaud se garde une place dans le Top pour se remettre de son lourd échec.

N.B. = Cendrillon au Far-West vient se ranger parmi les bides astronomiques de l'année : 14 000 entrées sur 174 copies, pour un budget de près de 11 millions d'euros (après le raté La véritable histoire du chat botté, les producteurs ont semblent-ils eu le nez creux...) !!!

Falling down : Piégée de S. Soderbergh avec C. Tatum, The dictator de L. Charles avec S.B. Cohen, A. Faris et J.C. Reilly, et Holly motors, drame de L. Carax avec D. Lavant.

La part de marché des films français sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 14,17 % (- 17,3 points) cette semaine, soit le plus faible chiffre de l'année.