Bitches are back... Deux grosses sorties, un vieux numéro 1 et un webmaster plutôt heureux... Shrek est une saga déroutante ou aucun épisode ne répond à une quelconque logique : Shrek 4 de M. Mitchell ne se gauffrera donc pas en second week-end comme le fit Shrek 3 (- 56 % pour 203,3 M$ de total) et les scores de cet ultime opus devraient être encore assez haut (les 267,7 M$ de Shrek ? N'exagèront rien...) pour... que les producteurs "ressuscitent" l'ogre ? La chute du w-e prochain devrait ralentir leurs élans... Sex and the city premier du nom est un film à mon sens abominable (je citerai la sublime interrogation comique d'un collègue américain : "Sex and the city 2 : c'est peut-être pour cette raison que les terroristes nous détestent ?"), une représentation de ce que la société de consommation a de plus immonde... Sex and the city 2 remet logiquement le couvert (le 1er débutait avec 57 M$ et s'achevait avec 152,6 M$), mais ne surpasse en rien son modèle, faisant même largement pire : cette séquelle ne parvient pas aux scores comptabilisé en 3 jours du premier tome alors que ce N°2 est sorti depuis jeudi ; et il n'est pas dit que les 57 patates soient couvertes avec l'aide du lundi férié !!! Les spectateurs n'ont pas pour autant préféré cette meringue réalistico-bourgeoise au monde magique et rêvé de Perse puisque les deux films s'équilibrent... Pourtant, après la vision de Prince of Persia on ne peut pas dire que je compte parmi les fans du film : M. Newell a tout simplement baissé son pantalon face à un Hollywood qui cherche à rentabiliser ses produits en les édulcorant au maximum et prenant au passage les spectateurs pour de sombres crétins... mais les spectateurs n'ont peut-être pas été dupes cette fois-ci ! Le réalisateur anglais n'atteindra évidemment pas les scores de la très rentable saga anglaise Harry Potter (Harry Potter 4 = 102,7 M$ en ouverture) et il n'aura même pas le plaisir de grimper à la simple moitié des scores d'un autre film un peu gras sorti récemment : Le choc des titans (61,2 M$) ; un petit 90 M$ au finish pour le prince ? Rappel : Pirates des Caraïbes (mêmes producteurs) démarrait à hauteur de 46,6 M$... pour finir au-delà des 300...
Finalement ce sera une assez belle semaine pour Iron man 2 (J. Favreau), ce qui lui permettra de s'approcher des 300 briques mais il devrait avoir énormément de mal (comprendre "c'est impossible !") à atteindre les 318,4 M$ de son prédécesseur. Robin des bois de R. Scott tend son arc pour dépasser le seuil minimum des 100 millions ; ce sera chose faite en fin de carrière. Rien de bien important ne se passe dans la vie chiffrée des suivants : Letters to Juliet de Gary Winick affiche un joli minois mais restera le plus faible score de son auteur depuis que celui-ci est entré dans la cour des grands, Just Wright, n'a pas été, n'est pas et ne sera donc jamais... "right". Crazy night de Shawn Levy, avec Steve Carell, y croit encore et a parfaitement raison. MacGruber voit son second week-end se solder par une confirmation de son bide : le film collapse tout en sachant qu'il ne pourra jamais se rattraper à l'international... Dragons fait figure de bon élève avec sa seule place perdue pour deux nouvelles entrées.
Freddy - Les griffes de la nuit & Kites sortent de la ville.
Suite avec : Le plan B, avec J. Lopez, Millenium, avec un B. Fraser et Bébé (s), Alice au pays des merveilles de T. Burton, Dans ses yeux, , City island, comédie dramatique avec A. Garcia conforte ses positions. Signalons le retour du Chasseur de prime (Tennant)...
Il était une fin : Death at a funeral de N. La Bute, Le choc des titans de L. Leterrier, Océans de J. Perrin et La forêt contre-attaque de R. Kumble.

Micmacs à tire-larigot (Jeunet) était en sortie limitée sur New York : 11 000 $ de moyenne par copie ! Survival of the dead (Romero) s'en tire moins bien avec ses 2 000 $ de moyenne / copie...