La comparaison est inévitable... Donc, commençons 
                  par les mauvais points : une intro moins puissante et extrèmement 
                  visuelle, à l’image de l’utilisation des 
                  FX dans le film. Une thématique qui n’évolue 
                  guère, pas plus développée (haine devant 
                  la différence, objet politique, problème de pouvoir 
                  et de choix...). Et enfin le rôle de Cyclope pas assez 
                  étoffé et dont la tristesse est assez impalpable.
                  Par contre on y gagne en violence (la mort, les images de Wolferine 
                  ensanglantée, les combats plus musclés...) et 
                  en atmosphère sombre (la photo) et angoissante. Singer 
                  prend plaisir à effacer les frontières entre le 
                  Bien et le mal (les personnages de Wolferine et son passé 
                  et surtout celui de Pyro, Magnéto, un instant allié 
                  et sauveur, le faible nombre de « méchants », 
                  qui ici prennent visage humain...), à truffer son blockbuster 
                  avec des messages de tolérance (le dialogue de Diablo 
                  et tout son personnage, le rôle des humains dans l’histoire, 
                  l’idée du massacre à grande échelle 
                  –la 2nde guerre mondiale est très chère 
                  à Singer-, le message au président, à moitié 
                  menaçant...). Le scénario est vraiment un bon 
                  point : la diversité des personnages, leur personnalité 
                  et histoires (mêmes les seconds rôles sont développés... 
                  sauf Mystic qui en avait besoin), la structure qui vole en éclat 
                  pour une intrigue plus touffue, travaillé, complexe et 
                  diversifié qui fini en « entonnoir» (diverses 
                  histoires qui se rejoignent au final). Un sujet très 
                  excitant : les nouveaux mutants, les clins d’oeil, l’attaque 
                  du complexe, Xavier en détresse, le rôle pathétique 
                  du fils, l’idée du massacre, les surprises...). 
                  Les FX sont nombreux... mais utilisé à 90 % en 
                  lien avec les pouvoirs de nos héros, comme dans la BD. 
                  Toujours pas une ombre dans la filmo de Singer, dont le travail 
                  est impeccable (plans tordus qu’il fallait oser ; efficacité...). 
                  
                
                NOTE : 13-14 / 20