Mission Impossible 4 introduit un méchant 
                  russe, des codes nucléaires qui traînent, l'infiltration 
                  du Kremlin et autres bâtiments émiratis, ainsi 
                  que des gagdets à faire pâlir James himself. Pas 
                  de scénario complexe ni de twist outre mesure. La routine.
                  Bien évidemment la mission ne se passera pas comme prévu 
                  et E. Hunt n'aura jamais été aussi seul dans la 
                  mesure où l'agence est démantelée ; ce 
                  qui ne fait ni chaud ni froid à l'histoire, et on peut 
                  le regretter. Si le film s'amuse doucement avec le style MI, 
                  par petites touches et clin d'œil discrets, le tempo reste 
                  intense de bout en bout, nous abreuvant de cascades complètement 
                  insensées et pour le moins originales. Sous ses faux 
                  airs de film d'espionnage ultra classique, Ghost protocol 
                   s'avère toutefois rudement efficace, son suspens 
                  y est millimétré, raccrochant les wagons avec 
                  l'épisode précédent. Et Brad Bird semble 
                  y prendre un réel plaisir live.
                  Très très convenu sur le fond mais engageant sur 
                  la forme avec quelques idées visuelles qui font vraiment 
                  plaisir à regarder (le faux couloir et le classieux double 
                  échange des codes).