The darkest hour

La guerre des mondes, Cloverfield, Skyline, World invasion et tant d'autres : quelle sera la véritable originalité de cette production Bekmambetov ? Cette fois les aliens belliqueux ne sont que de l'énergie, quasiment invisibles à l'homme. Mais le film saura-t-il rebondir, fort de ce principe assez novateur et plein de possibilités ? Après une attaque subite, c'est-à-dire une attaque qui ne s'étire pas durant tout le film, nous voilà plongé dans une espèce de "Je suis une légende" russe, un jeu de cache-cache avec les aliens pour un film qui semble assez bien digérer ses références et son statut, trouvant son chemin scénaristique, montrant même les dents mais, finalement, ne nous les faisant pas assez souvent claquer ; car c'est ici qu'était la force du film : la menace invisible et d'autant plus effrayante (mais dès les premières scènes on connaîtra les points faibles des ennemis...), une peur qui se devait d'être moite, omniprésente. Mais le film se perd en chemin sitôt croisé celui du russe inventeur du flingue à micro-onde (sic !) et se métamorphose en Ghosbusters involontaire. Soit une série B qui n'a pas tenue ses promesses, parfois borderline en terme de qualité (y compris certains FX) et qui ne s'améliore pas au fur et à mesure de l'avancée du métrage. Sans doute manque-t-il un bon scénariste derrière la caméra et un producteur beaucoup plus chevroné...