Le réveil du box-office !!! Deux semaines d'absence et qu'est-ce que j'apprend ! Rien... Cette analyse comporte un résumé des épisodes précédents... G.I. Joe - Le réveil du cobra de S. Sommers est le gagnant du week-end mais ne semble pas vouloir ni devoir faire de l'ombre aux Transformers (70,5 millions sur 3 journées et plus de 319 en tout !!!), surtout avec un pareil budget (ça coûte bonbon de tourner à Paname !) ; il faudra au film de beaux scores mondiaux pour qu'un N°2 voit le jour. Après la surprise Mamma mia (27,8 M$ en ouverture mais plus de 144 au total !), M. Streep semble prendre son pied sur le sol national : Julie et Julia de N. Ephron, sur moins de copie que la comédie musicale sus-nommée, prend un bon départ mais devra confirmer ; la réalisatrice voit son 5ème film à débuter entre 17 et 20 briques... Un peu seul au monde, le garfieldisant Mission G restera tout de même le petit succès de l'entre saison des blockbusters avec 100 M$ au compteur dans une poignée de jours ; très commun.
Comment qualifier les scores de Harry Potter et le prince de sang-mêlé de D. Yates après quelques semaines d'exploitation ? Après un parcours assez identique à celui du Phénix, le film est à même de pouvoir récupérer quelques 30 patates maximum et devenir ainsi le deuxième plus gros succès de la saga... pas mérité mais félicitations quand même ! Début août a été marqué par la défection du public concernant les comédies : Funny people de J. Apatow n'a pas connu le succès escompté, à savoir quelque chose tournant autour des 150 M$ et remboursant ainsi le film sur le seul sol américain... faire rire est un art, Very bad trip l'a prouvé, et il est délicat de marché sur ses traces... L'abominable vérité sera un succès rafraichissant et certainement l'un des plus gros score pour son auteur, R. Luketic ; au passage le premier franc "carton" de G. Butler depuis 300. A perfect gataway de D. Twohy ressemble à un bide, le réalisateur n'étant pas coutumié des hits, mais son budget modeste devrait le sauver de la banqueroute. Zintrus Vs G : Les zintrus de J. Schultz a pâti d'une date de sortie misérable et d'un scénario apparemment moins familial, en tout les cas moins porteur ; d'où l'échec cuisant. Nageant à contre-courant, le film d'horreur Esther de J. Collet-Serra bénéficiait d'une route grande ouverte pour les amateurs de sensations fortes : on est loin du phénomène de société, voir du joli score annuel (les Vendredi 13 et autres Haunting in Connecticut sont passés par là), mais le film se tient malgré de vilaines chutes. L'indépendant 500 jours ensemble poursuit sa fulgurante ascension vers la gloire et rien ne parait pour l'instant devoir l'arrêter ; une comédie romantique originale qui fait beaucoup parler d'elle aux USA.
Si jamais, par le plus grand des hasards, vous êtes à la recherche du plus gros succès de l'année, le voilà : Very bad trip de T. Phillips (voir son ratio). Sinon L'âge de glace 3 de C. Saldanha, Transformers 2 la revanche de M. Bay et La proposition d'A. Fletcher, trois cartons, passent dans la seconde partie du tableau...
Suite avec le bide du film d'horreur The collector (pas de star ni de grand réalisateur ; logique...). Sinon ce sera un succès d'estime pour Démineurs de K. Bigelow, un film tout proche des 100 briques pour Public ennemies de M. Mann, avec J. Depp et M. Cotillard, un joli score pour l'indien Love Aaj kal, un monumental plébiscite pour le pixarien Là-haut de P. Docter ; on termine notre tour avec La nuit au musée 2 de S. levy.
Eviction du rayon "jouet" : Brüno de L. Charles Ma vie pour la tienne de N. Cassavetes, L'attaque du métro 123 de Tony Scott, avec D. Washington et J. Travolta.