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BOX-OFFICE (du 28 au 30 avril 2006)
Rang
Titre
Entrees
(Million de $)
Variation hebdo
Cumul (Millions de $)
Budget
1
Camping car
16,4
New
16,4
50
2
Vol 93
11,5
New
11,5
15
3
Stick it
10,8
New
10,8
-
4
Silent Hill
9,3
- 54 %
34,3
50
5
Scary movie 4
7,8
- 54 %
78,2
45
6
The sentinel
7,8
- 46 %
25,7
-
7
L'âge de glace 2
7,2
- 46 %
177,9
80
8
Akeelah and the bee
6,0
New
6,0
-
9
The wild
4,8
- 42 %
28,5
80
10
The benchwarmers
4,4
- 40 %
52,8
33
11
Inside man
2,1
- 45 %
84,5
45
12
Friend with money
2,1
- 35 %
8,1
6,5
13
Dance with me
1,9
- 54 %
32,5
-
14
Thank you for smoking
1,8
- 36 %
18,4
6,5
15
American dreamz
1,6
- 56 %
6,2
17
16
Slevin
1,1
- 55 %
20,8
-
17
Playboy à saisir
0,6
- 57 %
86,6
50
18
V pour Vendetta
0,6
- 47 %
69,0
50
19
Deep sea 3-D
0,3
- 14 %
7,3
-
20
Hard candy
0,3
+ 700 %
0,4
-
-
La mujer de mi hermano
-
-
2,3
-
-
Phat girlz
-
-
6,7
1
-
ATL
-
-
21,0
-
-
She's the man
-
-
32,9
20
-
Antartica
-
-
80,7
-

Avec au moins 1 500 copies de plus que les potes, on voyait mal qui pouvait faire trembler Robin... et pourtant. Camping car est la nouvelle comédie familiale -mais pas chère- signée Barry Sonnenfeld avec un acteur en quète de gloire nouvelle : Robin Williams. Le fameux Recreational Vehicule est donc lancé en grande pompe (3 639 copies) mais le film se retrouve dans le rang des "grosses sorties ratées" et surnage dans les eaux d'un week-end sans gloire puisqu'il se classe second dans la catégorie "Numéro 1 ayant attiré le moins de spectateurs en 1ère exclusivité" ; juste derrière Glory road. Gros film, pitoyables débuts, pas grand chose de plus à dire si ce n'est la comparaison logique avec Men in black 2, dernier carton du bonhomme : les 2 chasseurs d'E.T. ramenait 52 patates en 3 jours (soit plus du triple... si ma calculette ne me trompe pas !) et achevait leur mission avec 190 millions d'extraterrestres plus ou moins belliqueux. Son dauphin a bien plus de classe : titillant la fibre nationale de l'américain moyen, contribuant à panser des plaies encore ouvertes, abordant, non sans controverse, un sujet encore brûlant comme seuls les américains savent et osent le faire, étant le premier à s'y lancer (O. Stone le suivra cet été) et bénéficiant d'un budget extrêmement modeste, Vol 93 avait tout pour lui... sauf son distributeur, sans doute effarouché par le sujet (le 11 septembre et le fameux vol destiné à détruire Washington, détourné par les passagers) qui ne lui a accordé qu'une confiance toute relative : à hauteur de 1 795 copies, soit 2 fois moins que son voisin de dessus ! Et pourtant... les spectateurs sont bel et bien présent, en masse si l'on en juge par sa flamboyante moyenne par copie ( 6 465 contre 4 506 pour R.V. -ça se passe de commentaires) ; inutile de préciser que "Universal" rectifiera le tir et que le bouche-à-oreille amenera le film haut, voir très haut. Son réalisateur, Paul Greengrass, ne pouvait évidemment espérer battre les 52 millions de recette du blockbuster La mort dans la peau (176 M$ au finish), mais peut être absolument fier des résultats, le film étant quasiment remboursé. C'est avec peine que Stick it, avec Jeff Bridges, ramasse les restes ; d'assez jolis reste ma foi si l'on prend en compte le fait que le film jouait avec une très forte concurrence, benéficiant de 1 500 copies de moins que le number one et ne doit pas avoir eu droit à un budget homérique. Une petite revanche pour la scénariste de Aquamarine, ici réalisatrice, puisque son précédent bébé avait débuté sa course avec 7,5 M$ pour la finir à 20. A voir sur la longueur, donc.
Evidemment et largement évincé de son trône encore chaud bouillant, bouté hors du trio de tête, Silent Hill de Christophe Gans commence à nous montrer ce qu'il a dans le ventre derrière son premier week-end record. La concurrence n'est de mise ce week-end que par le nombre de sorties car seules comédies et drames ont eu le droit de citer ; et pourtant le film perd un peu les pédales -à notre grand regret, il va sans dire- et on ne voit pas le film aller bien haut, soit plus proche des chiffres de Le transporteur 2 (43 M$) que de ceux de Gothika (60 M$). Venant de voir le film en question, ça me fait carrément chier ! On reste sur notre faim. Scary movie 4 semble donner dans le misérable bouche-à-oreille si l'on en juge par ses chutes aussi régulières qu'astronomique ; le voilà qui dépasse péniblement les scores de Scary movie 2 (71,3 M$), mais s'éloigne vraisemblablament de ceux de Scary movie 3 (110 M$) ; bankable mais fatigué. Le thriller The sentinel, avec Michael Douglas, Kieffer Sutherland et Kim Basinger, continue sur sa lancée : un échec garanti pour des chutes regrettables mais raisonnables par rapport à certains -et seulement certains- concurrents de la semaine dernière (le film de Gans). Clark Johnson, son réalisateur, parviendra assurément au 37 millions de recette de SWAT... score de son premier week-end, je le rappelle ! Le phénomène L'âge de glace 2, de (Carlos Saldanha) poursuit sa route avec un peu plus de peine -l'âge du titre y étant maintenant pour quelque chose-, perdant 3 positions pour 3 nouveautés, et se dirige difficilement vers un 200 millions hautement satisfaisant. Passons rapidement sur la veste hebdomadaire, offerte à le drame Akeelah and the bee, avec Angela Bassett et Laurence Fishburne, drame larmoyant ayant pourtant l'insigne honneur de quelques copies de plus que Stick it... Stars vieillissantes, beaucoup de monde sur les starting blocks, un réalisateur inconnu du grans public ; et voilà. Disney, troisième : The wild (avec les voix de K. Sutherland et J. Belushi) continue de ramer, mais dans le mauvias sens cette fois : le week-end passé n'était qu'illusion perdue et la firme espérait certainement beaucoup mieux que battre les pitoyables performance de La ferme se rebelle (27 millions de recette) et Winnie l'ourson et l'éfélant (12,7 M$). The benchwarmers, de Dennis Dugan, clot le Top 10 avant de s'appréter à le quitter aussi prochainement que définitivement ; il obtient toutefois la plus petite chute de ce fameux Top.
La sortie a été trouvé par Dance with me, avec Antonio Banderas et Ray Liotta, qui s'offre pas moins de 6places de recul, par Inside man, de Spike Lee, avec Denzel Washington, Jodie Foster et Clive Owen, à qui l'on souhaite encore 90 millions de dollars bien pesé puisqu'il prouve encore sa tenue (3 places perdues), ainsi que par le très décevant American dreamz de Paul Weitz, avec Hugh Grant et Dennis Quaid, en pleine déconfiture américaine.
Friend with money avec Jennifer Aniston et Frances McDormand, profite de l'aubaine pour ne descendre que de deux rangs, alignant une vivacité que seul Thank you for smoking ne peut lui envier ; Slevin, de Paul McGuigan (Wicker Park) ne se refera pas une santé ; pas avant sa sortie DVD en tout les cas. Les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes pourPlayboy à saisir (Tom Dey) avec M. McConaughey et S. J. Parker, en fin de carrière (le film... pas les acteurs !), elles sont moins pire pour le chef-d'oeuvre du moment (J'INSISTE !!!) V pour Vendetta avec Nathalie Portman, Hugo Weaving et Stephen Rea, et encore meilleur pour l'inusable Deep sea 3-D (commenté par J. Depp et K. Winslet) en 9ème semaine de sortie. Mais déjà d'autres petits nouveaux frappent aux portes de la gloire puisque que Hard candy et ses 700 % de hausse se paie le loisir d'apparaitre avec son sujet brûlant : la pédophilie liée à internet. A suivre...
Adios La mujer de mi hermano, Phat girlz, ATL, She's the man, et Antartica. Au fait : il va falloir attendre M : I : 3 pour voir un second film dépasser les 100 millions de recettes (l'an passé il était déjà 3)
Sortie de : The last city (Andy Garcia) -que l'on voit débarquer à la 23ème position avec ses 180 000 $-, Wassup rockers (L. Clark), Lady vengeance (P. Chan-Wook), Three times (H. Hsiao-Hsien) et Clean d'Olivier Assayas