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Wolverine : Le combat de l'immortel
Budget = 120 M$
BOX OFFICE France = 2 955 / 236 127 - 1 029 000 - 1 989 000 entrées
BOX OFFICE USA = 53,1 / 132,6 M$
BOX OFFICE Monde = 414,8 M$
 

Il est bon de retrouver le Wolvie de notre BD après... Bref : voici un film agréable, solide et bien dans l'air du temps ; c'est-à-dire avec beaucoup d'humour (mais rarement gaspillé comme chez Tony), une certaine noirceur et une humanisation du super-héros qui, par ce biais, se rapproche du commun du mortel et nous touche d'autant plus. On retrouve donc un Logan au plus bas, un être revenu à l'état sauvage, hanté de cauchemars, mais un héros en sommeil. La première bonne idée de ce film est d'exporter un super-héros américain au Japon, le baigner dans cette culture, ces codes, et le faire toucher du doigt la philosophie de ce pays afin de l'aider à sortir du marasme. Ensuite reste au scénario, l'aspect psychologique étant édifié, à jeter des éléments disparses et de déméler peu à peu le tout en une aventure aussi classique que savoureuse, qui sent bon le comics, voir le serial d'antan pour ce qui est de son côté très "polar". Rien d'un chef-d'oeuvre pour autant : le film restera sagement hollywoodien dans nombre de ses aspects et travers mais conservera toutefois une certaine violence bienvenue. Ajoutez à cette savoureuse mixture des seconds rôles en or : l'héroïne abonnée aux histoires d'amour apparemment impossible, l'ange gardien du héros, le petit ami revenu du passé, le maitre décédé, sans oublier une méchante de compétition (la vipère, qui trouve justement sa place dans cette nouvelle mythologie sans pour autant transgresser complètement l'oeuvre originelle). A cela il vous reste à saupoudrer de deux scènes anthologiques : le combat époustouflant sur le train à grande vitesse, épuisant pour le spectateur, et le combat final avec ce Samouraï d'argent fondamentalement guère surprenant mais formellement monumental. Un film d'action concentré sur son titre, sur son héros : celui-ci va perdre sa force et trouver des ressources ailleurs, les scénaristes poussant le paroxysme de sa triste situation sur la fin en le privant de ce qu'il a de plus cher... et en le poursuivant de son éternel trauma, son amour perdu mais fidèle ; à noter qu'il n'est pas désagréable de voir F. Janssen traverser tout le film en nuisette... Je l'ai dit : c'est un film non exempt de défauts, imparfait et pourtant solide, clair, posé et très frais. Le réalisateur y impose un univers assez nocturne et se montre à nouveau très à l'aise tout en changeant encore de genre. Et encore je ne vous raconte pas la scène post-générique...

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 




NOTE : -/20

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