28
jours plus tard |
(8-9) |
Boyle n'évitera pas la comparaison avec Romero...
Son film n'a pourtant rien à voir ! Plus speed, moins gore (violent
mais jamais excessif ; pas assez pour justifier une interdiction aux moins
de 16...), il ne se permet que quelques clins d'oeil au maitre : le supermarché
et le "zombi" prisonnier. Car il ne s'agit pas de zombis mais
bien de "contaminés" (en clair : ils sont vifs dans tous
les sens du terme) ; reste le thème de la survie à tout
prix, de l'entre-aide, traité sans démarcation aucune envers
son ainé, des dialogues qui résonnent et, au final, un film
qui effleure son sujet, se disperse et s'englue carrément dans
sa partie "militaire" ; Boyle est trop évasif, un peu
présomptueux, comme si l'estampillage "série B"
lui avait fait peur. Décevant. |