"La vérité ? Aujourd'hui les gens ne savent plus ce que c'est".
Un policier est emmené en zone de détention pour désobéissance. Il s'en échappe rapidement, est rattrapé par les autorités puis se voit contraint à participer à l'émission "The running man".
Avec un rôle plus taillé pour Arnold que pour servir le roman de King, une réalisation plan-plan montre que Glaser n'était assurément pas l'homme de la situation.
Le film a visuellement très mal vieilli, mais son plus gros péché reste son scénario, fortement déséquilibré, terriblement mauvais : 3/4 d'heure d'introduction, des dialogues pesants (les punchlines déplacées de Schwarzenegger), des situations à rallonge (la scène de danse et globalement toutes celles qui se déroulent sur le plateau TV sont inintéressantes, voir pénibles) qui précèdent un honteux, vulgaire et absurde erzat de
Rollerball, qui sent la série Z par tous les pores, des drôlatiques costumes jusqu'aux 3 bouts de décor au rabais !
Il nous resterait le contexte politique, malheureusement toujours d'actualité : la domination des plus pauvres par de beaux discours, une censure serrée, des mensonges et des médias qui les détournent de la réalité en leur vendant du rêve. De même ce couplet sur les images fake générées par une I.A. demeurent, aujourd'hui, particulièrement troublantes. Mais le film en fait une toile de fond et se focalise sur de l'action bas de gamme, oubliant jusqu'à la substantifique moelle du roman. Exécrable.