Prey : l'hommage à Predator ?
Au coeur du 18ème siècle américain, une chasseresse indienne se retrouve confrontée à un ennemi impitoyable : le Predator, venu sur Terre à la recherche d'un adversaire à sa démesure.
Avec ce thème, qui traverse tout le film : le chasseur devenant la proie ; l'enjeu étant tout aussi maigre. Cependant on retrouve ici le côté le plus pur de la licence : une absence totale de compassion, un predator animal et figure du Mal ultime, une lutte contre la nature -avec un grand "N"- et contre la nature humaine. L'absence d'armes redoutables met du piment dans la sauce et l'immersion dans une tribu comanche permet au film de se démarquer intelligemment. Et pour ne rien gâcher la composition musicale est vraiment excellente, le gore n'est pas en reste, loin s'en faut, et la réalisation maîtrisée de bout en bout.
Même si, pour des raisons un rien faciles, il est continuellement étrange de voir des Amérindiens causer english à cette époque... et que la mort de la bête demeure assez passable.
NOTE : 13-14 / 20
