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Le monde fantastique d'Oz
Budget = 215 M$
BOX OFFICE France = 2 433 / 123 751 - 788 000 * - 1 593 000 entrées
BOX OFFICE USA = 79,1 / 234,9 M$
BOX OFFICE Monde = 493,3 M$
 

Voici un pur spectacle, spectaculaire, made in Hollywood et avant tout pour les yeux... mais pas seulement. Alors oui : on n'en prend plein les mirettes : l'introduction soignée dans un très beau noir et blanc référentiel puis l'arrivée dans un monde tangible, précis, aux décors, aux couleurs, aux créatures aussi diversifiés que merveilleuses (même si certains trouveront que tout cela est trop coloré, je pense que l'imagination et la variété prennent rapidement le dessus) et dûs aux talents d'artistes qui savent nous rappeler qu'ils sont pas que de vulgaires infographistes ; des effets époustouflants, de grandes qualités et une 3D qui nous plonge comme rarement dans un film où il ne semble manquer que les sièges mouvants pour se croire dans un cinéma dynamique. Et puis il y a un homme de talent derrière la caméra, un homme qui n'a pas vendu son âme aux grands studios : et on le voit s'amuser comme un fou avec ses outils, nous rappelant qu'il s'est fait connaître et reconnaître grâce à ses savants mouvements et son orchestrations de la caméra ; il nous rappelle également qu'il adore faire "peur" et ne s'en prive pas, renforçant cette douce impression d'être sur un manège à sensation. Mais tout ceci ne serait que poudre aux yeux sans... sans un personnage principal qui donne un peu de profondeur à un film qui pêcherait par manque d'audace ; Oz n'est pas un héros en puissance ni un héros qui s'ignore, le naïf de départ qui sert de base à nombre de contes : Oz est un magicien aux talents un peu limités, un coureur de jupons sans scrupules, un être odieux, menteur invétéré, avide d'argent, égoïste et détestable. Et sa transformation se fera tout en douceur : il faudra faire avec cette être pas loin d'être abject (avec le singe ailé notamment) tout au long du film. Après nous y verrons le combat du Bien contre le Mal, même si le Mal se redéfini au cour du scénario, une oeuvre qui tourne la tête vers Le magicien d'Oz (la route pavée, les divers compagnons de route) tout en acquiérant sa propre personnalité, déroulant quelques personnages savoureux (j'ai un faible pour la poupée de porcelaine) et une morale classique mais rarement gênante. Une bonne surprise au final.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : - /20

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* Film sorti durant le Printemps du cinéma