Le monde encore perdu.
Exit les aberrations et autres fausses sinuosités scénaristiques de la précédente trilogie, censées renouveler la saga, retour à l'essentiel : les dinosaures. Mais alors rien que les dinosaures.
Depuis la série A jusqu'à de la série B, bien B, d'aventure préhistorique : et les hommes sont toujours incapables de tenir leurs dinosaures en cage !
Renaissance va donc enfiler des clins d'oeil devenus lourdingues, une trame basique de 25 tonnes, entièrement translucide (devinez qui va mourir ?), des personnages complètement transparents, forcément tués par le manque d'empathie, une mission diaphane en 3 actes et aux enjeux incroyablement microscopiques, ainsi qu'une musique purement fonctionnelle. C'est d'ailleurs un pur actioner, ennuyeux s'il ne tournait pas autour des dinos, en tout les cas bien loin du film originel.
J'ai quand même eu la fâcheuse impression de voir un sous Aliens, un sous Jurassic Park, avec son humour trop facile, son absence de punchline et d'émotions.
Et puis chacun sera juge concernant le nimportnawakosaure final.
NOTE : 12 / 20