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Hunger games - L'embrasement
Budget = 130 M$
BOX OFFICE France = 3 312 / 252 042 - 1 425 000 - 3 147 000 entrées
BOX OFFICE USA = 158,1 / 424,7 M$
BOX OFFICE Monde = 865,0 M$
 

Je dois être hermétique... ou trop exigeant. Mais c'est que la première heure est définitivement interminable : s'il était louable de vouloir approfondir le sujet, l'univers des Hunger games et l'évolution de ce petit monde dystopique, il est étrange de le faire en s'évertuant à épaissir très gauchement des personnages devenus pourtant les symboles de la paix sociale dans une dictature odieuse. Certe le film est moins léger que son homologue mais pourtant la sauce ne prend toujours pas, les ingrédients ne se fondent pas ensemble : Hutcherson n'est vraiment pas un grand acteur, on sent que l'adaptation peine à retranscrire un livre aux prémisses descriptives, la touche futuriste est globalement imprécise et le film n'avance pas grand chose car le scénario n'a pas le courage d'adapter vraiment le livre (que je n'ai pas lu : simple ressenti), de s'engager franchement et posément dans la brêche grande ouverte d'une oeuvre plus profonde, socio-politiquement parlant. Car en décortiquant la substance du film, cela reste encore superficiel, les mots n'ayant guère de portée, les actes restant pauvres et le scénario se bornant à faire du sur-place en attendant de lancer l'idée tardive des 75ème jeux ; une première heure purement explicative qui n'avait pas lieu d'être, pas sans approfondir le sujet, l'intellectualiser. Et puis là, bis repetita : entrainement éclair, défilé de mode et finalement les jeux s'avèrent être le vrai point fort du film : beaucoup plus excitants, inventifs et relevés, soutenus parfaitement par une réalisation de haute volée, bien plus ambitieuse. Au final j'ai trouvé ce film trop timide : on ne s'éprend que rarement des personnages, personnages qui restent des "rebelles de cinéma", on reste dans l'attentisme scénaristique, le film évitant de jouer sur l'ambiguité des situations (dans le jeu et hors du jeu) et ne jouant que le rôle d'une prémisse de... du numéro suivant ! Plus prosaïquement les quatres épisodes auraient à mon sens pu faire, sans doute, deux excellents films, mais des producteurs avisés ont flairé la manne financière et embauché des scénaristes élastiques, visant plus un public adolescent qu'adulte... Dur de rentrer dans le film dans ces conditions, dur d'apprécier pleinement une oeuvre dont on sent que la matière n'y est que très partiellement exploitée.

NOTE : 10-11 / 20

La critique des internautes
 

 


NOTE : -/20

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