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Free Guy
Budget = 115 M$
BOX OFFICE France = 652 / 24 855 - 174 000 - 598 000 entrées
BOX OFFICE USA = 28,4 / 121,6 M$
BOX OFFICE Monde = 331,5 M$
 

Guy, l'homme libéré ?
Un spectacle too much et pas si drôle que ça : même si de plus en plus fun au fil du métrage. Too much couleurs, too much sur-actions, too much bruit, explosions, délires...
Ce qui passerait crème dans un video game devient pesant au cinoche. D'autant plus que ce Free Guy sent le parent pauvre de Ready player one, avec ses seules références au bestiaire Disney (on se referme sur soi...) et son programme à retrouver au fin fond du jeu, par delà les levels.
C'est également la même progression que celle observée dans le génial Truman show : le personnage central découvre peu à peu la supercherie de son existence répétitive, alors qu'à l'extérieur ça s'active pour maintenir tout cela dans l'illusion la plus complète ; le film ira même jusqu'à la symbolique libératrice de la traversée de l'océan. Exit la réflexion, bonjour l'action et le giga spectacle numérique des familles. Sauf que la trame est finalement et terriblement maigrichonne, pas original du tout si l'on gratte le vernis des effets spéciaux, et d'une pauvreté désespérante ; de plus le méchant est complètement fantoche et le tout totalement vide de la moindre émotions. Le thème ? Osons nous libérer d'une existence maussade et vivre nos rêves les plus enfouis ! Truman n'est toujours pas très loin...
Free Guy ne dépasse pas son concept, sa love story est raplapla et il manque des interactions avec le réel afin de donner du volume à ce jeu (ex. : le clin d'oeil à la violence par armes à feu aux USA et, plus léger, le gamer-geek et sa mère...).
Dommage : car le scénario ose une certaine forme de violence, très graphique, assez étonnante dans un film estampillé "familial" et il aurait pu faire montre de beaucoup plus d'ambition et, surtout, se libérer de ses inspirations avouées afin de prendre son envol véritablement.
Je terminerai cette analyse sur le plus déplorable à mon sens : à force de gratter la coquille du scénario, on tombe sur sa morale douteuse et surtout sur la malhonnêteté du studio qui se cache derrière tout ça (mais en citant ses propres licences, il n'est jamais bien loin...) : on nous parle d'un grand méchant qui vole les idées des autres et aiment le fric par dessus tout ? Et on se rappelle la petite histoire derrière la grande histoire du Roi lion, de ses suites, reboots et préquels...

NOTE : 6-7 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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