Un premier zoom arrière 
                pour se souvenir de notre humaine petitesse... Et une petite idée 
                de ce qu'est l'infini. A cela s'ajoutent des personnages dessinés 
                dans les détails, psychologiquement, idéologiquement 
                et humainement ; Zemeckis plie sa love story en 20 minutes et 
                le film peut commencer
                Grosse production plus ambitieuse que la moyenne du genre 
Contact 
                 essaie, plutôt bien, de gommer les ponctifs inhérents 
                aux films hollywoodiens et de trouver un angle d'approche plus 
                scientifique et réaliste à la recherche sur l'existence 
                de vies dans l'univers. A l’instar d’un 
Rencontre 
                du 3ème type qui privilégie lui aussi 
                l’aspect symbolique et scientifico-réaliste ; évocation 
                qui est reste originale de ce point de vue. 
                Le scénario, bien qu’allant crescendo, est un peu 
                en dents de scie, entre les fameux ponctifs finalement étouffés, 
                les traumas très hollywoodiens et une morale new age à 
                l'époque qui s'avère de plus en plus réaliste 
                aujourd'hui ; il manque cependant un peu de vrais sentiments, 
                moins de chiqué dans la trame. Pourtant on y trouve bel 
                et bien notre dose de rêve et de réflexion, sa structure 
                (2 heures très terre-à-terre / 20 mn pour les yeux) 
                balaie le schéma d’alternance et le scénario 
                embrasse toutes les thématiques supposées tournées 
                autour d'un tel évènement ; thématiques religieuses 
                (une vraie réflexion autour de la croyance et de Dieu), 
                politiques, scientifiques, idéologiques, sociétales, 
                financières, impérialistes, intellectuelles...etc. 
                Une oeuvre complète et maline. 
                On aurait peut-être aimé être surpris plus 
                souvent (la dernière demi-heure reste une véritable 
                expérience, un roller coaster que l'on n'oublie pas !), 
                Zemeckis ne compose pas, hélas, mais interprète 
                très bien ; les effets sont en tous points somptueux et 
                ils servent l’histoire à merveille ; la musique, 
                jolie, est sans doute trop discrète, manquant de profondeur.. 
                
                En fin de compte, un excellent produit de la côte Ouest, 
                accrocheur, qui, à la manière de 
Forrest 
                Gump, sait aller vers un public très varié. 
                Et pourtant à mille lieues du militaire 
ID4…