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Cendrillon
Budget = 95 M$
BOX OFFICE France = 2 202 / 85 630 - 636 000 - 1 722 000 entrées
BOX OFFICE USA = 67,9 / 201,2 M$
BOX OFFICE Monde = 543,5 M$
 

En métamorphosant son tout 1er plan en un véritable tableau de maître et en nous laissant par la suite espérer voir les maigrichons personnages du conte d'origine s'épaissir, Branagh nous rassure quant à cette entreprise douteuse depuis son pitch jusqu'enà ses 1ères images révélées sur le web. Les décors y sont grandioses, la réalisation ample et toujours bardée de jolis mouvements. Mais tout cela n'est finalement que poudre aux yeux pour noyer le poisson d'un produit opportuniste uniquement destiné aux fillettes d'un jeune âge : rabâchage éhonté d'un conte que tout un chacun connaît par coeur et récitera au fur et à mesure que défileront les (jolies) images, film qui file tellement droit qu'il finit par donner un torticoli intellectuel, manquant totalement de moderniser ou dynamiter le conte originel. Entre la naïveté et le positivisme béat d'une Cendrillon trop tête-à-claque et une belle-famille en méchante disneyienne de bas étage, on retrouvera cette improbable duo royale bien propre sur lui et qui fait forcément crisser les dents (il suffit d'ouvrir un livre d'histoire...) et un humour si peu drôle que s'en devient gênant. Finalement Kenneth se prend les pieds dans les rideaux du château et le pauvre spectateur n'a même pas à chercher les différences qu'il pourraient exister entre le dessin animé et ce copier-coller live, puisqu'il tient à quelques broutilles faussement développées, une ou deux virgules et autant de parenthèses infimes débouchant sur une bien cruelle absence de surprise et un long ennui cérébral, l'impression de relire toujours le même bouquin poussiéreux et désuet dont la magie s'effrite avec les pages... Beau, jamais génial (merci toutefois de nous avoir épargné les chansons...) et d'une inutilité confondante : exactement ce que l'on pensait du film avant de s'y jeter à corps perdu. On attendait quelque chose qui ressemblait à une lecture plus réaliste voir, rêvons un peu et pour de vrai cette fois, à une relecture complète (cf. Blanche-Neige et le chasseur ou Maléfique). Rêvons...

NOTE : 8-9 / 20

La critique des internautes
 



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