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Amityville, la maison du Diable

Stuart ROSENBERG
(12)

Autant le dire tout de suite : le principal atout de la réalisation c’est ce travail sur les premiers plans qui mettent en valeur l’espace. Le reste est d’un bon niveau télévisuel. Le montage et le découpage décuple violence et suspense à merveille. Si la première partie est assez molle et remplie de concepts éculés amoindrissant l’impact introductif du film, la suite, dans la lignée des œuvres des 70’s, s’intéresse à décrire une atmosphère particulière et une angoisse moite et réaliste. On se sent tendu, les visions sont fugitives, la musique irreligieuse, les scènes chocs efficaces. Le thème de « la maison du Diable » est renouvelée par le biais d’un bon scénario qui parvient à nous faire croire aux images. Sans la cruauté d’un « Exorciste », sans la violence et le sadisme d’une « Malédiction », le film se hisse à un niveau plus qu’honorable et ne sombre jamais dans le grand-guignolesque.