Il n'aura pas tenu 8 semaines... et ce ne sera pas Percy Jackson le voleur de foudre qui mettra un terme au règne sans partage d'Avatar de J. Cameron -qui par ailleurs se place numéro 1 concernant les recettes en dollars courant aux USA, devant les 600,7 M$ de Titanic- alors que le film évènement de James se dirige tranquillement vers les 700 M$ de recette nationale et un minimum de 2,5 milliards dans le monde. Le film aura donc au minimum multiplié son gargantuesque budget par 8,3, soit l'un des 5 ou 6 films les plus rentables de l'année 2009, et un gain approximatif de 800 000 000 M$ pour la Fox !!!! Mais ce week-end de Super Bowl, l'évènement est ailleurs que sur Pandora : et c'est un gros évènement dans la vie du réalisateur suédois L. Hallstrom : Cher John, avec S. Tatum, devient tout simplement et de très loin (Amours et mensonges : 11,1 M$)) le plus gros démarrage de sa déjà longue et bien remplie carrière (23 ans et 11 oeuvres, 3 nominations aux Oscar, 1 aux BAFTA) ; il va falloir maintenant transformer l'essai en surpassant les 71,5 M$ du sublime Chocolat... et c'est comme s'y c'était fait ! Il y a tout juste un an Taken de P. Morel créait l'évènement (voir l'édito bis de Février 2009) : il était devenu le film français ayant eu le plus de succès au box office nord-américain (145 M$) et ce malgré un démarrage "moyen" (24,7 M$) qui ne restait, et reste encore, pas moins un record pour un film frenchie ; bref tout celà pour dire que l'on ne peut qu'être énorméménet déçu par les moins de 8 M$ de From Paris with love, d'autant plus que J. Travolta semble rester assez haut dans l'estime du public américain malgré les scores discutables de L'attaque du métro 123 et de Papy-sitters.
Non l'avant déjà évoqué par ici : Hors de contrôle de M. Campbell ne signe pas le retour d'un M. Gibson en pleine possession de ses moyens et le film ne devrait pas pouvoir atteindre les 50 M$ de recette sur le sol national ; on attend avec impatience de voir les réactions au nveau mondial... When in Rome, avec K. Bell et J. Duhamel, est quant à lui le signe d'un changement de carrière peu louable pour M. S. Johnson ; cette comédie romantique ne restera pas dans les annales. Fée malgré lui avec The rock donne quelques bons coups de baguette "pas franchement magique" pour au moins boucler son pourtant modeste budget ; mais l'échec est là et bien là. A propos de budget bouclé : Le livre d'Eli des frères Hughes, avec D. Washington, n'a plus qu'à s'appuyer sur ses scores à l'international pour rendre ses producteurs heureux. Nomination aux Oscar oblige, Crazy heart est emmené par un Jeff Bridges parait-il hallucinant et le film vient enfin se positionner parmi les 10 meilleurs du week-end ; une petite statuette et le film pourrait aller bien plus haut. Legion est en bout de course. Sherlock Holmes de G. Ritchie s'octroie en peu de répit et se promet de faire mordre la poussière aux Chipmunks (yes !).
Ils regardent le "Titanic" couler : Lovely bones de P. Jackson, Alvin et les Chipmunks 2 de B. Thomas et Pas si simple de N. Meyers.
Les deux "vieillards" The blind side de J. L. Hancock et In the air de Jason Reitman avec G. Clooney donnent des leçons "aux petits jeunes" puisque nos deux vieux ne font rien de mieux que conserver leurs positions respectives de la semaine passée ! Retour en force pour Une éducation (qui avait disparu des radars depuis mi-décembre !) et A single man. Kung fu nanny de B. Levant avec Jackie Chan et Mesures exceptionnelles avec d'H. Ford et B. Fraser passent à la trappe alors Precious est en plein dans l'effet Oscar !!!
Ils coulent à la manière du "Titanic" : La princesse et la grenouille de J. Muskers et R. Clements, Leap year, film avec A. Adams et M. Goode, Victoria, les jeunes années d'une reine de J.-M. Vallée, Daybreakers et To save a life.