Ni celui que l'on attendait, ni celui que l'on espérait... de notre côté de l'Atlantique. Le premier numéro 1 version 2007 se nommera donc Steppin', un drame musical avec Ne-Yo -bien connu des fans de hip-hop- et réalisé par l'auteur du 3ème épisode de la série "Souviens-toi l'été dernier", inédit sur les grands écrans. Pas le film le plus doté en salles, pas de grande star du ciné, un réalisateur auquel on ne croyait pas... et pourtant ! La nuit au musée (de Shawn Levy, avec Ben Stiller) n'est plus très loin des 200 patates et pas si loin que ça de son ex-première marche et entre dans le Hall of fame des 100 plus gros cartons de l'histoire US ; vive les dinos. A la recherche du bonheur (de G. Muccino avec Will Smith) l'a de toutes façons déjà trouvé et son réalisateur italien doit déjà avoir acquis sa carte verte.
Dreamgirls, de Bill Condon, avec Beyoncé, en est déjà à savourer son futur remboursement, avec des scores rebondissant et une place glissée vers le haut. La seconde semaine de Ecrire pour exister, film de Richard LaGravenese avec Hillary Swank, est franchement belle et se voit lui aussi réunir de quoi se rembourser à l'aise Blaise... Nick Cassavetes doit être dégoûté : après un Décroche les étoiles (0,235 M$ de recette totale), un She's so lovely (7 M$), un John Q (71 M$) puis un N'oublie jamais (81 M$) sa carrière ne poursuivra pas sa vertigineuse courbe ascentionnelle... quoique N'oublie jamais débutait avec seulement 13,5 millions dans la tirelire mais bénéficiait d'un word-of-mouth de tous les diables (avec deux atouts dans les poches de Alpha dog : Justin Timberlake et Emile Hirsch). Good luck Nick ! Les fils de l'homme (A. Cuaron) n'aura pas plus en France qu'aux USA une carrière digne de sa réputation de film-culte (en même temps c'est logique : les films cultes ne fonctionnent généralement pas en salles) et se maintient comme il peut. Primeval est le premier film d'horreur du cuvée 2007. Il est mis en boite par l'un des pilliers des séries "Smallville" ou "Dark angel" et raconte une chasse au croco en Afrique ; c'est pas même à la hauteur de Lake placid et de ses 11 M$, mais mieux que tous les crocodiles inédits au ciné, mais le premier horror movie 2006 était La voix des morts et il grimpait à 24,1 M$. Et puis la voilà la mauvaise nouvelle du week-end : notre espoir était grand car il est un record que les français n'ont pas encore fait tomber sur le sol américain... et Luc Besson avait tout pour lui : il a déjà démarré en tête aux USA (1997 : Le 5ème élément rapporait 17 briques et conservait sa primauté durant 2 week-end), son film est très orienté pour le marché international et la réputation du monsieur, ses succès sur le sol US (Le baiser mortel du dragon, la franchise Le transporteur) pouvait lui donner l'élan nécessaire à un miracle. Mais rien n'y a fait : Arthur et les Minimoys est bel et bien un sombre bide qui ne risque pas de prétendre à rembourser son budget, ni à aller titiller le recordmovie frenchie (La marche de l'empereur : 77,4 M$... soit à peu près le budget d'Arthur en monnaie locale) et encore moins à faire tomber l'ultime rempart ricain au succès total du cinéma français sur ce territoire : atteindre la barre mythique des 100 millions de billets verts. On espérait au moins un score à la Silent Hill : se lançer avec 20,2 M$ et finir sous la barre des 50. Le petit monde de Charlotte, de Gary Winick, (plongeon de 4 pieds) clot avec ferté ce Top 10 puisqu'il ne chute que peu et ne descend que 3 marches.
No more Top ten for Cendrillon et le prince (pas trop) charmant qui avait déjà eu du mal au démarrage, mais même sans autre concurrence que celle de Raisons d'Etat -de et avec Bob De Niro-, il ne se reprend pas : 6 crans en deçà ! Tant pis pour Lions Gate qui de toutes manières prépare déjà un deuxième cartoon (je vous prépare des news sur le sujet...). Autres adieux : Rocky Balboa -de et avec S. Stallone- et We are marshall, de McG
Blood diamond de Ed Zwick fait son chemin bien qu'il ne puisse plus prouver quoique ce soit financièrement. Remontée enchanteresse (j'cause trop bien avec mes mots...) de Le labyrinthe de Pan (G. Del Toro) qui devrait obtenir un succès d'estime. Pas plus je le crains, même si sa moyenne par copie est l'une des meilleures de ce nouveau Top. Eragon devancera encore un temps Happy feet (George Miller) qui collapse alors que La cité interdite (Z. Yimou) grimpe à nouveau (il s'y trouvait déjà fin décembre...) sur des terres plus propices au développement de telles plantations : mais le film est dès lors diffusé en wide release et sa moyenne est encore plus mauvaise que celle d'Arthur. Casino royale (M. Campbell) accroche le dernier wagon
Ce sera déjà plus dur pour Code name : the cleaner (Les Mayfield), Chronique d'un scandale - qui monte pourtant encore en puissance-, The holiday, de Nancy Meyers (le plus petit score de la réalisatrice ???), Black Christmas le nouveau film d'horreur de l'auteur de Willard, Apocalypto de M. Gibson et l'infatigable (+ 6 %) The queen de Frears (prochain président du festival de Cannes).