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Sans filtre
Budget = 10 M€
BOX OFFICE France = 1 448 / 35 565 - 180 000 - 539 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,215 / 0,333 / 4,6 M$
BOX OFFICE Monde = 26,2 M$
 

Mais pourquoi, encore une fois, ne pas avoir laissé le titre original : Le triangle de la tristesse ?
C'est par le biais de scènes à rallonge que le film entend dénoncer avec cynisme le monde en plastique du mannequinat ainsi que celui de la nouvelle économie d'internet ; et toutes leurs faussetés. Et plus globalement le vaste univers des gens gavés de fric.
On reste loin du punchy et tout autant caustique Chute libre, d'autant plus que le réalisateur a du mal à donner de l'impulsion à son scénario. Trop dilué pour être réellement mordant et délateur : mais en réalité c'est simplement que le film démarre doucement. Trop doucement.
Car la dénonciation d'un monde où une nouvelle forme d'esclavagisme de classe pointe hideusement le bout de son nez est pour le moins acerbe, elle peut faire mouche et même faire mal. Et rire aux éclats. La scène du restaurant, sur le yacht, est absolument apocalyptique et se meut en métaphore folle où la bourgeoisie se gave à en vomir. Littéralement. Salissures que de petites mains obéissantes nettoyeront pour pas un rond. Triangle of sadness devient alors un brûlot qui ne va pas là où on l'attend, voguant sur les rives d'une œuvre politico-sociale très proche d'un "Sa Majesté des mouches", jetant ici, sur les plus fortunés, un regard rempli colère et d'indignation, un jugement sans pitié (ni filtre) sur leur amoralité / immoralité. Le film se transforme alors, en guise de leçon et de boucle, sur la scène de ce qui sera et restera une lutte de pouvoir éternelle...
Encore une fois il est dommage que la conclusion retombe dans les travers du film.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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