Showgirls

Nomi se rend à Vegas afin de toucher du doigt son rêve : danser. Dans la ville du vice.
Verhoeven continue d'explorer le revers de la médaille du rêve américain ; l'empire de l'argent et du sexe. Et de la désillusion, des faux semblants et des ambitions démesurées. Ici contemplé depuis l'ascension d'une jeune et belle danseuse dans le monde des go-go girls, des entraineuses et du topless.
Festival de seins nus, Showgirls reste surtout un festival de scènes vides, qui joue la carte de la vulgarité assumée. L'auteur se vautre dans la provoc, mais les numéros de danse ne sont pas franchement... excitants. Et tout est surjoué, sans l'ombre d'une grande scène, avec seulement une adjonction de séquences médiocres qui se ressemblent toutes. Vide de fond en comble, déjà raconté et souvent d'un ridicule incontrôlé (la scène de sexe dans la piscine : Oh mon Dieu !) : Showgirls mérite amplement son échec en salles.
Ni moral, ni amoral.