Virginia Woolf se suicide.
Un casting qui vous fait tourner la tête dans un film en 3 époques autour d'un thème central : la mort. Volontaire. Et "Miss Dalloway". Outre son parallélisme enchanteur, The hours évoque la notion de bonheur, celui qui joue avec les apparences mais ne fait que cacher une bien plus sombre réalité : celle de la dépression. Cet état d'esprit qui sourd, sans raisons apparentes ni, parfois, légitimité. Est-ce la nature profonde de l'être humain que de se voir malheureux quand tout semble pourtant aller si bien ? The hours est une oeuvre profonde, une peinture pshychologique dépressive et pour autant fine de par son scénario brillant qui fait le lien entre les époques.
Et quelle magnifique partition de P. Glass qui participe de beaucoup à la puissance ravageuse du scénario.
