Hard eight. Double mise.
A Las Vegas, un vieil arnaqueur et ancien parieur dispense ses conseils à un paumé et à une entraîneuse. Ce qui va l'entraîner dans une situation complexe à maîtriser.
Une scène et une réalisation ciselée dans le mouvement, un dialogue filmé avec un brio rare (les protagonistes passent d'inconnus à business partners) et P. P. Anderson impose sa personnalité. Avec ses personnages gentiment idiots qui dénotent à côté d'un héros rusé et sage, des dialogues souvent gravés dans le marbre, sur un scénario à la Guy Ritchie, un film noir où tous les protagonistes sont du mauvais côté de la barrière ; le film avance pourtant à tâtons, rebondissant in extremis dans un joli twist.