La saga Twilight a trouvé son rythme de croisière 
                  : un bon film, un navet, un bon film, un navet...etc. Mais cette 
                  fois on a atteint le fond : après moult tergiversations 
                  dans le précédent épisode, ils se marièrent 
                  enfin, eurent un enfant et... T. Lautner quitta son T-shirt 
                  ! Et faire un scénario de 2 heures sur cette trame, fallait 
                  vraiment oser. Car malgré une image "sanglante", 
                  le début est aussi baveux que froid, une longue séquence 
                  pitoyable où Bella et Edward s'embrassent, font discrètement 
                  l'amour (en close up...), se baignent et jouent aux échecs 
                  ; durant 60 minutes. C'est forcément interminable, surtout 
                  en l'absence de toute intrigue et autre psychologie (Jacob joue 
                  les potiches) ; pire : Bella va presque faire un caca nerveux 
                  pour une cérémonie sirupeuse et une nuit de noce 
                  chaste au possible... on a plutôt l'impression qu'elle 
                  entre chez les Mormons plutôt que chez les vampires, véritables 
                  animaux hautement sexuels selon les codes du 7ème art 
                  ! C'est donc prude, d'une naïveté qui renvoie Cendrillon 
                  et Blanche-Neige dans les cordes,et on sombre vite dans l'idiotie 
                  caractérisée dans la mesure où le scénariste 
                  n'a semble-t-il pas compris qu'une très vague histoire 
                  de vampire (mais de vampire, il ne cassera que le lit... sic 
                  !) ne remplacera jamais un bon scénario, une toile de 
                  fond solide, où ne serait-ce qu'une trame, un fil d'Arianne, 
                  bref, quelque chose à se mettre sous la dent autre que 
                  des scènes de baisers pas assez puissantes pour agir 
                  comme psychotrope sur nos esprits critiques. Et le film de se 
                  reposer sur sa célébrité (on connait les 
                  personnages : c'est trop classe de les voir enfin mariés) 
                  et s'endormir sur ses lauriers faute d'avoir du grain à 
                  moudre. Le seul élément de "suspens" 
                  restera ce fameux bébé dont tout le monde s'inquiète 
                  sans nulle raison (en tous les cas pas plus valables que l'inquiétude 
                  pour le mariage et la nuit de noce...), un faux suspens qui 
                  nous amènera jusqu'à la (spoiler !) résurrection 
                  de Bella que mêmes les non-lecteurs auront vu venir de 
                  très loin ; d'où anéantissement du suspens 
                  dans l'oeuf. Twilight 4 a donc coûté 3 fois plus 
                  cher que le 1er opus, 2 fois plus que le précédent, 
                  alors que les FX restent du même niveau (quelques grognements 
                  de loups un peu plus fins...) et il semblerait que Bella, en 
                  maigrissant, ait englouti tout le budget. Un film vide comme 
                  il m'est rarement donné d'en voir, un immense foutage 
                  de gueule commercial visant à étirer un scénario 
                  de 2 heures sur 4 heures et ramasser deux plus de fric sur le 
                  dos des fans. A moins que ce ne soit le remake américain 
                  d'Un homme et une femme...
                NOTE : 3 / 20