Détails du film sur InCiné

Au départ je pensais vous proposer une méthode pour départager la nullité de ce film avec celle de son concurrent le plus direct, Haunted house. Que nenni... mais ne nous embalons pas non plus. Après une intro aussi inutile que réellement nullissime et surtout destinée à raccrocher artificiellement les wagons de la saga à cet opus, on s'aperçoit bien vite que les références ne sont jamais exploitée au-delà du 1er degré et que 75 % du métrage n'est que gags à peine digne d'un niveau de maternelle ; triste lorsqu'on sait que le scénariste n'est autre que D. Zucker (et P. Proft, plutôt habitué aux suites de parodie à succès). Point trop de gags relégués en-deçà de la ceinture, quelques lignes de dialogues qui font effectivement mouche, quelques gags franchement réussis (l'odeur du bébé, la voix off suivant la voiture), une histoire bien dans la tradition au niveau de la structure. Mais voilà : c'est une goutte d'eau dans l'océan tant les gags navrants reste trop nombreux ; peut-être aurait-il fallu réinventer le genre, éviter l'humour à la volée et réfléchir plus en profondeur sur chaque scène. D'ailleurs un signe ne trompe pas : le best off final dure presque aussi longtemps que le film lui-même et montre surtout que le montage tient plus d'un travail de boucher-charcutier que de celui d'un pro.

NOTE : -/20

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