Je ne m'attendais à rien en regardant ce film, rien 
                  qu'un spectacle dont j'aurais pu sans guère me tromper 
                  en écrire la critique avant même de l'avoir vu. 
                  Et il n'y a donc aucune erreur sur la marchandise : des FX terribles 
                  et à la pointe de la technologie (quoiqu'ils sentent 
                  trop le numérique parfois), un père / héros 
                  en mode "rédemption" et divorce, un double 
                  récit (le père / le scientifique : ce dernier 
                  pouvant être occulté sans trop de mal), un montage 
                  qui alterne studieusement l'action et les dialogues creux, un 
                  scientifique mieux avisé que les autres et une happy 
                  end avec le drapeau US qui flotte sur un paysage de désolation 
                  post-traumatique. Non : ils n'ont absolument rien oublié. 
                  Ce sera donc un film "anti-original" par défaut, 
                  déjà vu et compilant ça et là ce 
                  qui a était fait ailleurs ("La tour infernale" 
                  et tout ce qui se déroule dans les immeubles, 2012 
                  et sa scène maritimo-urbaine, ses tremblements, ses tsunamis, 
                  Le jour d'après et 
                  son père jumeau de celui-ci, etc, etc...) sans démarcation 
                  aucune ; un film toutefois impressionnant. Le scénario 
                  est même tellement idiot et attendu que, non seulement 
                  on ne tremblera jamais pour les personnages, tuant le véritable 
                  intérêt du film, mais on se sent parfois proche 
                  des égarements délirentiels de la saga "Fast 
                  & furious". Un manège sur grand écran 
                  ? Non : dans un manège nous ne sommes pas spectateurs 
                  mais acteurs et restons pleinement impliqués et piégés 
                  ! Ce film manque atrocement d'imagination et d'ambition dans 
                  sa globalité, ayant même besoin d'un pseudo-méchant-qui-sert-à-rien 
                  en la personne du beau-père et oeuvrant sur une morale 
                  de catharsis lourde comme un building qui s'effondre sur ses 
                  congénères... Plus c'est gros, plus ça 
                  passe ? Noooooon !
                NOTE : 6-7 / 20