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Le coin fantastique
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Relic
Nathalie Erika JAMES
Budget = - M$
BOX OFFICE France = 170 / 4 814 - 39 000 - (75 000) entrées
BOX OFFICE USA = 0,192 / (1,0) M$
BOX OFFICE Monde = (2,2) M$
 

Une personne âgée ne donnant plus signe de vie, sa fille et sa petite fille se rendent chez elle.
Premier point : en ne s'affublant pas des tics du cinéma de genre (jump scares, monstres, tueurs et compagnie) le film garde les pieds sur terre et s'octroie un véritable cachet d'authenticité.
Second point : en balayant tout surnaturel du scénario, dans sa majeure partie, le film se donne encore plus de chance de nous surprendre. Jouant la carte de l'étrange, faisant vivre l'art du détails, laissant de vivaces cauchemars faire le reste. Dommage que la "présence" soit encore trop physique et nous rappelle tant de films.
Dernier point : la thématique forte de l'œuvre -la peur de la vieillesse, nos rapports avec nos personnes âgées- demeure très originale dans le cinéma de genre et présente dans toute l'oeuvre : la pourriture envahissante, l'oubli de soi, la sénilité, la mort, jusqu'en cette scène finale symbolisant l'abandon de son corps, le véritable vieillissement. On pense également beaucoup à la maladie d'Alzheimer.
Avec sa réalisation tout en finesse, sa photographie grisâtre et déprimante, ses actrices impliquées, ce film qui possède au final une qualité rare : laisser libre cour à notre imagination de spectateur. Avec cette séquence cauchemardesque qui restera dans mon esprit : le labyrinthe de la maison ! Claustrophobes s'abstenir...

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 

Le film utilise les codes du film fantastique et du film d'horreur pour traiter 3 sujets principaux : la peur de vieillir (l'obsolescence programmée du corps humain et la démence), la solitude des seniors et les relations mère-fille.
Au niveau réalisation, rien de très transcendant. Souvent les mêmes plans, souvent les mêmes mouvements de caméra lents.
La dernière demi-heure est un peu plus rythmée mais beaucoup de questions resteront sans réponse (les bruits dans les murs de la maison, les silhouettes dans la pénombre...). D'où viennent les visions d'horreur du personnage joué par Emily Mortimer ? On dirait que la réalisatrice a du mal à traiter son sujet en jonglant entre fantastique et horreur.
En conclusion, on assiste à un mix entre un "Stranger Things" version senior et un Shining version motel dans le Vermont. Mention tout de même à Robyn Nevin que l'on n'aimerait pas croiser seul sur une route en pleine nuit, à l'inverse d'une Emily Mortimer un peu trop en retrait.


NOTE : 11 / 20

Rémi