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The machinist
Budget = 5 M$
BOX OFFICE France = ? / ? - 45 000 / 36 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,065 / 1,1 M$
BOX OFFICE Monde = 8,7 M$
 

Il est machiniste en usinage.
Cet homme n'a pas fermé l'oeil depuis un an : il est maigre comme un cadavre, rachitique, ne connaissant que l'amour d'une prostituée. Sa vie se divise entre un travail dangereux, glauque, un passé qui semble ressurgir, un complot qui se resserre autour de lui, un inconnu, des personnes interconnectées à son insu et des images qui pourraient très bien n'être que des allucinations... Et divers éléments auxquels on passera à côté mais qui auront leur importance à la toute fin.
Voici un film maladif, pâle comme la mort, à la limite du noir et blanc, blanchi (à la javelle, comme les mains de notre anti-héros), gris ; sur un scénario extrêmement complexe, fouillé dans ses moindres détails, tentaculaire comme l'esprit humain, doté d'une intrigue labyrinthique fondée sur des aspects propre à la folie. C'est un thriller démentiel, vaguement fou et soudain embrassant une complète paranoïa.
Le complot prend des proportions inquiétantes, les repères du machiniste se brouillent puisque certains personnages cesseront d'exister, d'autres s'entremêleront, des photos seront mystérieusement modifiées, des pistes seront brouillées, certaines images trouveront un tout autre sens, la solitude se fera atrocement pesante...etc. Alors sa réalité va buter contre LA réalité, celle que nous, spectateurs, ne soupçonnions même pas, jusqu'à ce que, en une simple image, le puzzle que l'on ne voyait pas se mette soudainement en place, jusqu'à ce que l'histoire du personnage apparaissent sous son véritable jour, son identité transparaisse et que la place de son passé et de sa conscience trouve enfin leur juste équilibre.
Nous avons été baladé 1h30 durant par les certitudes d'un homme malade. Ce film n'est rien de moins qu'une perle... dépressive, maladive, sombre, cauchemardesque, suintante. Une paranoïa cinématographique troublante divinement interprétée par C. Bale. Sur des airs qui ne sont pas sans rappeler certaines compositions de B. Herrman pour Hitchcock (Psycho).

NOTE : 17-18 / 20

 

La critique des internautes
 




NOTE : - / 20

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