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Le Hobbit : un voyage inattendu
Budget = 250 M$
BOX OFFICE France = 4 370 / 251 817 - 1 434 000 - 4 506 000 entrées
BOX OFFICE USA = 84,6 / 303,0 M$
BOX OFFICE Monde = 1 017,0 M$
 

La compagnie de l'or. Quelques minutes de métrages et les quelques appréhensions que je pouvais avoir sur cette "prélogie" sont estompées : c'est avec le plus grand des bonheurs, une certaine insouciance même, que je retrouve tous mes repères, ceux que j'ai quitté il y a de ça presque 10 ans ; je retrouve enfin la Terre du Milieu ! Et le scénario n'est pas étranger à ce sentiment, certainement autant que le décor : la construction de ce premier épisode du Hobbit semble parfois répondre à celle de La communauté de l'anneau, autant dans sa structure (formation du groupe, aventures similaires, communauté parfois scindée, Gandalf qui vient à la rescousse in extremis...etc), que dans ses personnages, notamment les "anciens" qui viennent passer le relai avec justesse ; et Grand Pas est remplacé au pied levé par Thorïn. Mais j'y ai également tout retrouvé : la réalisation emphatique, lyrique et épique de Jackson, avec cette caméra toujours en mouvement mais dans un grand souci de lisibilité, de finesse, d'efficacité et de beauté ; rien de génial -et encore- mais un sens de l'image rare et intense. Le scénario parait être une aventure en ligne droite : il l'est peut-être, mais tout l'intéret du film se trouve dans ses péripéties multiples, éclectiques et détonantes ; mais aussi dans le fond de l'histoire : une simple quête qui va petit à petit devenir double, la menace d'un simple dragon doublée par une autre plus subtile : celle du Nécromancien. J'y ai retrouvé la Nouvelle-Zélande, maquillée pour l'occasion, des décors gigantesques à vous donner le vertige avec des détails d'une finesse rare (on se surprend à regarder dans le dos des personnages, alors que ceux-ci parlent, pour distinguer les divers éléments qui constituent les pierres, ornements et autres), des images d'une rare beauté (et pas seulement par la magie de filtres optiques mais grâce aux talents de graphistes avertis) et une musique qui fini par transporter le plus aguerri des spectateurs ; tout aussi lyrique et épique que la réalisation. Le Hobbit est une fresque monumentale, hors norme, où l'imagination parait sans limite, les créatures rivalisent de génie (mais dès que la caméra s'éloigne le numérique reprend ses droits). Des défauts ? Quelque scènes moins bien senties comme celle avec les Trolls gourmands qui met en avant le fait que le film est plus volontier drôle ; mais l'humour est du reste bien pesé et ne l'emporte jamais sur les autres sentiments que soulève le film. On attend de faire mieux connaissance avec tout les nains. Jackson a encore réussi son pari : nous tenir en haleine 2h40 durant avec un scénario bien plus fougueux que celui de La communauté de l'anneau, avec des acteurs pas forcément très connus mais extrêmement à l'aise (M. Freeman se fond tout suite au personnage du Hobbit), et en ne spoliant pas le livre originel, faisant ressortir magnifiquement ses scènes emblématiques (livre qui reste au demeurant un lointain souvenir pour moi, bien moindre que celui du Seigneur des anneaux), y apportant sa griffe et le reliant sublimement avec la trilogie originelle. Un pur moment de bonheur qui passe vraiment trop vite !

NOTE : 15-16 / 20

La critique des internautes
 

Par ou commencer ? Peut-être par le fait que j'attendais ce film comme le messie, après avoir été transporté, et ému face a la trilogie du Seigneur Des Anneaux, épique et visuellement novateur, qui a marqué le cinéma. The Hobbit, se déroule 60 ans avant, et j'avais quelques craintes, notamment par rapport a une différence de ton, plus jovial dans ce dernier que dans le SDA. Le fait que beaucoup de choses soit faites numériquement m'a apporté beaucoup de craintes aussi, donc c'est sur cette envie et cette peur mélangée que je me suis précipité avec mes amis a l'avant-première, et au bout de 2h44 de film, je peux vous dire que je suis loin d'être déçu, bien au contraire.

Peter Jackson est un génie, mais il demeure le seul en qui j'ai une confiance absolu le concernant sur un projet tel que Le Hobbit. Pourquoi ? Parce que dès l'introduction du film nous avons le droit a des liens directs avec le SDA, comme tout le long du film afin de faire une connexion globale, et pouvoir se faire les 6 films a la suite, un jour. J'ai trouvé ça remarquable, car tout est parfaitement expliqué, mais j'y reviendrais. Le début donc, avec l'introduction des nains d'Erebor par le vieux Bilbo est jouissive, la peur du monstre sans le voir car Smaug le dragon vient foutre un peu sa zizanie est jouissive, les décors sont merveilleux. Jackson nous emmène donc 60 ans avant la Communauté De L'Anneau, avec une nouvelle aventure emmené par Gandalf et une troupe de nains.

Les personnages ici sont tous développés, mais d'autres mis en avant comme Thorin, Gandalf, Bilbo, Fili & Kili. Ils sont tous remarquablement joués, avec un Ian Mckellen parfait, qui apporte a l'histoire une nouvelle forme, beaucoup plus enjoué.
Radagast Le Brun, est sympathique, il apporte beaucoup d'humour, qui n'est pas lourd et qui apporte un réel plus au film.

La partie scénaristique est quand à elle, un des points forts du film. Malgré des longueurs que je pourrais reprocher a Peter Jackson, ayant privilégier la quantité et la qualité a une réduction du temps pour faire commercial, le scénario est bon, voir très bon. On prend plaisir a poursuivre les aventures qui démarrent au bout de 30 minutes de film, sans s'arrêter jusqu'à une fin absolument dantesque, époustoufflante. On sent que Peter Jackson durant sa dernière heure c'est amusé, régalé, car le rythme est soutenu, alliant explications, combats et épique, dans un flux magique.
J'ai adoré la quête principale, qui est de partir a la reconquête du royaume d'Erebor, en tuant le dragon Smaug. Ayant lu le livre, je peux déjà vous prédire un second volet merveilleux, tuer le dragon, ensuite la big battle de la mort entre elfes/nains Vs gobelins et orques. J'appréhende énormément ce moment que le film met en place doucement. Il est évident que je me dois de parler de la quête annexe, qui m'intrigue au plus haut point car elle est un lien unique avec le Seigneur Des Anneaux.

Oui, la reformation de Sauron, appelé le Necromancien est en marche dans la vieille forteresse de Dol Guldur, et c'est grâce a Radagast que nous avons pu en apercevoir les premiers visuels. Jouissif, excellent même, promettant une bataille au sommet entre Sauron et Le Conseil Blanc. Les deux quêtes mélangés, risquent de faire un film tout simplement grandiose.

Bref, il est évident que le talent de Peter Jackson est toujours la, toujours cette façon de filmer de grands plans, magnifiques, mais parlons des effets-spéciaux maintenant et de la technique ainsi que la musique..
La Weta a tout simplement fait un travail d'orfèvre, offrant les plus beaux visuels depuis Avatar, l'explosant en vol, servit par une 3D légère et approprié notamment sur une des scènes les plus épatantes du cinéma : Les Géants De Pierres se tapant dessus sous un orage. Ont est scotché a notre siège, tellement le florilège d'effets est dantesque. Non, même Fondcombe est redécouverte de A à Z, sans oublier une fin merveilleuses avec des Aigles, sans oublier Gollum et les différentes étapes du voyage. Non mais rajoutez ça avec la superbe BO d'Howard Shore est on obtient un bijou cinématographique.

Les petits défauts hormis les longueurs se situeraient dans l'absence des autres nains, ainsi que par le trop plein d'effets visuels quelque fois, mais c'est vraiment rien.

Je dirais donc que Le Hobbit est avant-gardiste de par sa façon de fonctionner, alliant épique, émotions et rires, dans un spectacle hallucinant pour vos yeux, laissant derrière ses concurrents (même Avengers pour dire.). La Terre Du Milieu n'a jamais été aussi agréable a regarder. Vivement la seconde et troisième partie.



NOTE : 18-19/20

Jak

Il est difficile de prendre le Hobbit comme un film singulier sans le comparer aux trois Seigneurs des Anneaux. Alors comment rester objectif en étant conquis avant de voir le film ? Et bien le film s'en charge lui même à vrai dire.

Les dix premières minutes, on (re)plonge superbement dans la magie visuelle, la beauté des décors et des plans grandioses. Merveilleux. Cette esthétisme traverse le film et c'est toujours aussi impeccable. Rien à redire. C'est d'ailleurs cette photographie incroyable qui nous tient en haleine pendant 2h44, sublimée par la musique d'Howard Shore, toujours aussi épique.

Le scénario de base ressemble beaucoup à s'y méprendre au SDA , surtout à travers son personnage principal. Un hobbit sort de son village pour se lancer dans une quête contre des êtres maléfiques entourée de compagnons de voyage hauts en couleur. Frodo et Bilbo, même combat.

Mais il y a une large différence entre SDA et le Hobbit, c'est que ce dernier (de part le livre) s'adresse à un plus jeune public, et donc est écrit sur un ton plus léger, plus drôle, ce qui rend certains passages plus proches d'un Disney (voir la scène de la vaisselle en chantant) que d'un Peter Jackson. Bonne chose ou non, chacun se fera son opinion, mais il en résulte que les dialogues passent souvent moyennement, comme si les scénaristes cherchaient constamment leur mots et leurs situations décalées (voir la scène des troll dans la forêt). La féérie du film passe ici plus pour une blague potache qu'autre chose, et on a tendance a s'ennuyer.

Heureusement que certaines scènes, plus sérieuses rattrapent cela. Et au moment ou le film semblait se diriger vers un déception, l'apparition d'un personnage, mystique et magnifique (sans spoiler) redonne un important attrait au film et chamboule le destin de Bilbo qui semblait jusque la bien perdu au milieu de ses treize compagnons de voyage.
Une fin bien pensée quoiqu'un peu longuette conclue le film de manière épique.

Donc non, Peter Jackson n'a rien perdu de sa fibre fantastique, même s'il s'appuie sur un scénario quelque fois peu convaincant (d'ailleurs pourquoi avoir une séparer le livre en trois parties alors que deux auraient servit une plus grande richesse scénaristique. Money, Money....). Quoiqu'il en soit, Bilbo (dans le film ils s'appelle Bilbon, alors je me demande toujours : Pourquoi ?) fera date dans l'histoire de la terre du milieu, mais peut être pas autant que Frodo (Frodon?) dans l'histoire du cinéma.



NOTE : 13,5/20

Florent

"Dans un trou vivait un Hobbit"

Le Hobbit démarre en terrain connu pour nous, fans du Seigneur des Anneaux. On retrouve Frodon (l'acteur n'a pas changé en 10 ans !), et une jolie Comtée. Sur ses bases rassurante Jackson s'amuse à greffer des détails, des petits détails, pour nous faire comprendre que son film sera différent, de la précédente trilogie. Utilisant d'abord une narration plus présente, c'est après tout un vieil homme qui nous raconte ses belles histoires.

La transition SDA/Hobbit est élégante, elle est aidée par le HRF, ou 48 fps pour les intimes, technologie assez déconcertante, mais finalement on s'habitue et on y gagne. Des détails en plus, et des plans grandioses.
Scénaristiquement le film est inégal, certains points décevants, d'autres plus surprenants et drôles, le film est assez savoureux avec des dialogues tout droit sortis d'un film british des années 70s, on retrouve l'ambiance de la première trilogie, mais elle est mêlé a quelque chose de nouveau, de plus légé et frais. La Terre du milieu n'est pas en jeu dans le Hobbit, le sujet et moins lourd, ce qui explique peut-être pourquoi parfois on relache. Car il est bien là le principal défaut du HOBBIT. Son rythme, on n'est pas happé par l'histoire comme à l'époque du SdA. On décroche plus facilement, le film n'est pas ennuyeux, mais il a deux longueurs majeures selon moi. Après une longue scène d'introduction avec la présentation de la Communauté (40 minutes tout de même de repas), il y a un léger mou, peut-être le manque de surprises. Ensuite au bout de deux heures de film, avant la grande scène finale, on a une retombée. Mais rien de grave le tout reste très divertissant grâce à des scènes d'action très fresh !

Les scènes d'actions, sont très réussies, elles n'ont pas la dimension sur-épics vu dans SDA', mais elles sont novatrices. Elles apportent même un coté "cartoon", vous avez vu la scène (exceptionelle) de la moto dans Tintin ? Et bien là c'est ce genre de choses toutes les vingt minutes.
Autant le dire, c'est énorme. Je n'imagine même pas avec cette ambiance, les scènes de combats extérieurs dans La dêsolation de Smaug ! Le film nous donne encore plus envie de voir la suite. Ce qui se passera ensuite.. Je regrette l'absence d'un personnage féminin (meme secondaire), et le manque de personnages très charismatiques, car les nains ensemble sont cools, mais séparés.. Niveau seconds roles y a du bon, et du très bon ! Des elfes, des magiciens, ou même notre Gollum toujours emblematique !)
Un dernier point sur la musique, réussie, mais on a l'impression d'avoir du Sda + deux ou trois titres.

En bref, Le Hobbit est une énorme réussite, l'une des meilleurs de l'année. Un excellent film de fantasy, Léger, et impressionnant.



NOTE : 16-17/20

Bastien