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The bye bye man
Stacy TITLE
Budget = 7,4 M$
BOX OFFICE France = - / - entrées
BOX OFFICE USA = 13,5 / 22,4 M$
BOX OFFICE Monde = 24,6 M$
 

On part d'un pitch classique sur un boogeyman / croquemitaine façon Candyman et tant d'autres pour, finalement, se rapprocher du concept de It follows (la transmission orale du mal à une autre personne). Avec une légère tentance à perturber notre réalité comme le ferait si bien notre Freddy Krueger... Mais ce n'est pas tant le problème du concept qui me gêne, les films d'horreur sont généralement des entreprises de recyclage. Et ici le film capte son originalité dans le fameux mode de transmission du mal (en évoquant le nom du Bye-Bye man), creusant même ce concept en émettant l'idée que plus on pense à quelque chose (de mal) et plus celà est présent, palpable, quasi réel, même si ce n'est qu'une idée vague et floue. Une obseesion maligne. Le problème c'est que le film passe du teen movie (l'intérêt de la pendaison de crémaillère n'est pas flagrant) à celui de maison hantée, avec tout ce que cela implique et dont je ne vous ferais pas le listing complet ; en passant par une séance de spiritisme, elle aussi un peu à côté de la plaque. Le réalisateur de donne à fond (très belle 1ère séquence) mais rien n'y fait : les personnages sonnent creux, sont linéaire (le sportif, les amoureux, la voyante amateure), le film fait ce qu'il a à faire sans être réellement méchant, mordant, lissant des thématiques au bord de la route (la jalousie). Ce n'est au final qu'un alignement de scènes aux airs de déjà-vu, assénées dans un rythme passablement régulier (jump scare / scènes dialoguées médiocres) et il s'apparent très vite à un banal film " de maison hantée". Le concept est même très mal exploité dans la mesure où dans 90 % des cas on sait quand il s'agit d'une illusion et que le scénario refuse de jouer sur les effets de surprises (sauf une scène).

NOTE : 6-7 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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