Diurnambules. Comment reconnaitre un bon film d'action horrifique 
                  ? 
                  Quand le chef d'orchestre de celui-ci nous offre un spectacle 
                  bourré de cascades novatrices (comment monter sur une 
                  moto en marche...), de combats aux sabres ou à mains 
                  nues réglés, précis et étincellants, 
                  d'effets spéciaux totalement intégrés à 
                  l'oeuvre et d'un scénario d'actioner, certe, mais qui 
                  ne sombre jamais dans la monotonie ou le ridicule. Le premier 
                  avait l'air d'un jeu vidéo, celui-ci d'une BD live, bien 
                  aidée de ses couleurs exagérément pastelles 
                  et de monstres noctambules au look très "Nosferatu"... 
                  Del Toro se pose ici en digne successeur de Sam 
                  Raimi. 
                  Voici le haut du panier d'un genre peu valorisé par les 
                  auteurs : époustouflant, saignant, visuellement neuf 
                  et éclatant (la palette photo rouge / ocre / noir et 
                  soudainement bleu, les mouvements de caméra en totale 
                  liberté), jamais lassant, le scénario étant 
                  fluide, sans être foncièrement original, mais riche 
                  en rebondissements et autres alliances excitantes, apportant 
                  une nouvelle dimension et une tension supplémentaire, 
                  et même une fausse love-story... Voici une méga 
                  chasse aux super-vampires (la nouveauté) qui tient toutes 
                  ses promesses et vous arrache la tête du début 
                  à la fin, lors d'un ultime combat homérique ! 
                  
                  Au niveau des FX, seule la scène de combat entièrement 
                  numérisée m'a laissé de marbre car tous 
                  les maquillages sont étonnants et le passage des images 
                  de synthèse au latex est parfait : une prod' de 55 patates 
                  qui se permet de tels débordements... Waouh !!!
                NOTE : 13-14 / 20