Amityville 
        2 : le possédé  | 
  
(13-14)  | 
  
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       Si chaque événement pourrait figurer sur 
        le dictionnaire des maisons hantées, si la surenchère est 
        bien de mise, heureusement, il faut voir plus en avant : la musique de 
        Schiffrin, inexistante et soudain tonitruante, la caméra jouant 
        le rôle de l’invisible, le térrifiant indicible, les 
        résonnances psychologiques, troublantes, le réalisateur 
        inspiré par ses classiques et ces personnages, cette famille imparfaite 
        et ultra catho qui va sombrer dans une horreur intense (le scénario 
        emprunte de surprenants chemins... sexuels). Un film pas plus parfait 
        mais terriblement haletant, effrayant parfois, très violent vers 
        la fin ; irrespectueux. Si la dernière partie diffère de 
        ce que l’on a dèjà vu à tel point que l’on 
        croit avoir changé de film, elle n’en est que moins convaincante. 
        Ca sent trop « l’exorciste 
        ». Une bien vilaine impression finale.  |