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Les amants criminels

François OZON
(10-11)

Les films d’horreur psychologiques des années 70 (Craven, Hooper et même Bava) ont apparemment influencé Ozon. Le sujet est très noir, un conte de fées cauchemardesque, le traitement moins –stylisé et moins docu, plus propre et moins crade- mais le scénario en flash-back est captivant, il joue avec les points de vue du spectateur (à propos du coupable, à propos de la victime). A un univers glauque, Ozon préfère celui de ses obsessions rébarbatives (les homos) et sa mission cinématographique première : briser tous les tabous ; c’est original même si les fantasmes de ce monsieur ne sont pas les notres et c’est plutôt dommage que le reste soit si plat.