Ce Saw 6 n'est plus de première fraicheur... Le phénomène poursuit sa grimpette allucinante ; avec encore trois nouveaux rangs, Paranormal activity se retrouve en tête (on n'avait pas vu un number one sorti des tréfonds du classement depuis Gran torino !!!) et se pose comme le nouveau Projet Blair Witch ! Carrément ? Oui : car si ce film de fantôme n'a pas encore atteint les 140,5 M$ de recette de son modèle, il est d'ors et déjà plus rentable que lui vu qu'il a coûté 4 fois moins cher. Avec des démarrages compris entre 18,3 M$ pour le moins gras (Saw) et 33,6 M$ pour le plus gros (Saw 3), on attendait de voir si l'intéret du public était toujours au rendez-vous après 6 numéros ; et bien la licence a un pied dans la tombe (30 M$ au finish ?) et pourtant les producteurs n'ont pas tellement à s'inquiéter -le lancement du prochain tome se fera bien en 3D- car l'avenir n'est pas si obscur que ça si l'on considère la rentabilité du "truc" ! Max et les Maximonstres de Spike Jonze n'est pas plus en forme que cela pour son deuxième tour de piste (des totaux largement inférieurs à ceux de Paranormal activity !) et laisse son précédent concurrent, Tempête de boulettes géantes, déjà loin devant au bout de seulement 10 jours d'exploitation (60,5 M$ pour les meatballs)...
Que justice soit faite, thriller de F. Gary Gray avec J. Foxx et G. Butler, rentre dans le rang avec un second week-end où le film parait encore plein de possibilités. Suite avec une Thérapie de couple, comédie avec V. Vaughn et J. Favreau, qui risque d'avoir beaucoup de difficultés à atteindre les fameux 100 briques ; pas à fait impossible mais délicat. Mais il y a forcément pire et tellement plus prévisible que l'échec de Saw 6 : les scores de Astro Boy ! C'est bel et bien en regard du budget que l'inquiétude est de mise pour le lancement de cette adaptation, et il faut dire que ce revival n'est pas à la hauteur des ambitions affichées ; Summit Ent. se relance dans l'aventure "animation" après le pitoyable Fly me to the moon (13,8 M$) et, si l'on note un léger progrès, le bide est cuisant. Le beau-père rentre dans ses frais premiers et je crois que c'est le but de la manoeuvre : pondre un remake, lui attribuer un budget serré et le sortir sur 2 700 copies afin d'assurer une rentabilité minimum Difficile de faire concurrence avec Saw 6 et Paranormal activity : Universal avec L'assistant du vampire, comédie fantastique de P. Weitz, n'avait pas dû sentir venir le coup et trop misé sur une saga en déperdition. Pas de bol, les spectateurs se sont également déjà gavés de comédie horrifique avec Bienvenue à Zombieland, d'où l'échec ; rebide. D'ailleurs Zombieland est officiellement devenu très rentable sur le seul sol américain, alors on attend la réponse du reste du monde !
Indigestion (faut dire qu'après les Saw 6...) pour Tempête de boulettes géantes, Clones de J. Mostow avec B. Willis et The invention of lying.
Amelia est un drame historique de M. Nair lancé timidement sur peu de copies mais qui joui d'une moyenne par copie à peu près flatteuse ; rien de bouleversant. A serious man des Coen's bros poursuit sa grimpette et devrait en toute logique faire parler de lui dans les week-end à venir. Suite avec Toy story 3D qui n'intéresse plus personne ; ou si peu. Le docu Good hair, sur les coupes de cheveux afro-américaines- reprend du poil de la bête -excusez du jeu de mot- et finira parmi les quelques succès notoire du genre... Suite avec Whip it de Drew Barrymore, Capitalism : a love story de M. Moore, The informant ! de S. Soderbergh... An education, drame anglais de L. Schefig joue les petits nouveaux.
On ne parlera plus de Fame, et I can do bad all by myself de Tyler Perry, Love happens, G.I. Joe de S. Sommers et Bright star de Jane Campion.

Coco avant Chanel d'A. Fontaine se rapproche du Top 20 (21ème) : 272 000 $ de recette ce week-end (- 8 %) = 1,7 M$ !