La tempête se maintient sur tout le territoire américain. Et oui : Il continue de pleuvoir des billets verts sur le box office nord-américain, mais ça reste très localisé ; Tempête de boulettes géantes en est le seul bénéficiaire et enfonce joliment le clou de son premier week-end, espèrant ainsi parvenir à atteindre son gros budget, soit la barre des 100 briques, sachant que les prochains cartoons seront les reprises 3D des "Toy stories". Bruce Willis est-il de re-retour ? Non... Plusieurs clones de son film lui aurait sans doute permis de faire autrement mieux que ce tout petit miniriquiqui score ; Clones est film de SF réalisé par un J. Mostow dont le retour après 6 ans d'absence se fait dans la douleur. Le film peut-il aller au-delà des 50 M$ ? Non ; un nouveau gros budget qui coule... Gloire (Fame) ? Si le film originel avait su obtenir un très beau succès en France en 1980 (1 638 000 entrées), les recettes en salles américaines ne furent guère conviancantes (21,2 M$ !) et ce n'est que le succès de la chanson-phare et les ventes vidéos et autres diffusion TV qui permirent à l'original de trouver un statut de film "culte" ; ce Fame-là sent un peu le roussi même si ses producteurs se sont amplement mis à l'abri, et je pense qu'au rythme effréné et effrayant d'un remake tous les week-ends, tout genre confondu, Hollywood lasse les spectateurs qui finissent sans doute par comprendre le manque d'assurance et de créativité des studios.
The informant ! de S. Soderbergh ne fait pas de vague mais un peu de surf : sur son budget anémique qui lui permettra sans l'ombre d'un doute une bien belle rentabilité mondiale ! I can do bad all by myself de Tyler Perry poursuit sa chute irrémédiable mais garde tout le confort de son premier week-end. Trop de SF tue la SF. Si j'avoue avoir été intrigué par le trailer appétissant de cette supposée série bien B, les chiffres me donneraient tort : Pandorum, de C.Alvart, supporte mal la présence de Bruce, venu en force il est vrai, et démarre trop timidement pour garder le cap. Bide : le plus mauvais démarrage de l'année sur autant de copies (2500). Les comédies romantiques ont-elles toujours la vie longue ? Love happens, une comédie romantique avec A. Eckhart et J. Aniston ne prend pas vraiment ses aises et ne fera pas oublier la maigreur de ses scores en résonance de son prestigieux casting ; encore un petit budget : pas si cons les grandes pontes d'Hollywood... Le corps de Megan se flétri : Jennifer's body garde le cap d'un bide à peine effacer par la toute maigreur de son investissement ; pas si cons les... Numéro 9... est numéro 8 ; c'est idiot, mais c'est comme ça. Toujours dans les 10 premiers, voilà la punition de Inglourious basterds de Tarantino ! Le film surpasse même District 9 !
Coup de vent sur : All about Steve, Sorority row et Destination finale 4 de D. Ellis ; erreur de chiffres dimanche dernier...
Beau week-end pour Julie et Julia de N. Ephron, qui confirme, si besoin était, son succès en se maintenant sur sa 12ème place ; ils sont loin ses fichus 100 briques ! Belle fin de carrière également pour District 9 et Si G.I. Joe - Le réveil du cobra de S. Sommers qui ne saignent pas trop et arrondissent leur score respectif. Joli grimpette pour Bright star, le nouveau film costumé de Jane Campion ; on en reparlera... Vilain massacre sur la fin du classement : Ultimate game de M. Neveldine et B. Taylor et Hors du temps se vautrent méchamment.
Déclonés : Whiteout de D. Sena, Halloween 2 de R. Zombie, Extract de M. Judge, avec J. Bateman et B. affleck, 500 jours ensemble et l'ex retour de La proposition.

Deux belles moyenne par copie pour les sorties limitées qu'étaient Capitalism : a love story, le nouveau docu de M. Moore (60 000 $ !!! 240 000 $ de gain ce week-end) et Coco avant Chanel d'A. Fontaine (35 000 $ ; 177 000 $ de recette). Que devient Paris, de C. Klapisch : il gagne 210 % et cumule désormais 220 000 $.