On n'avait pas vu un Top 20 descendre en-dessous de la barre des 10 000 entrées depuis la semaine du 3-9 août 2005.
| BOX-OFFICE 
        (du 14 au 20 juin 2006)  | ||||||
| Rang | Titre | Entrees | Variation hebdo | Cumul (Millions) | Budget | Nbre de salles | 
| 1 | Cars |  439 000 | New | 0,439 | 120 | 879 | 
| 2 | Poseidon |  241 000 | New | 0,241 | 160 | 400 | 
| 3 | La maison du bonheur |  185 000 | - 33 % | 0,461 | 9,4 | 406 | 
| 4 | Volver |  165 000 | - 22 % | 1,541 | - | 395 | 
| 5 | Da Vinci code |  143 000 | - 40 % | 3,785 | 125 | 580 | 
| 6 |  140 000 | - 38 % | 2,547 | 150 | 598 | |
| 7 | On va s'aimer |  124 000 | New | 0,124 | 5,2 | 245 | 
| 8 | Le passager de l'été |  104 000 | - 38 % | 0,271 | 7 | 319 | 
| 9 | Marie-Antoinette |  91 000 | - 35 % | 0,905 | 40 | 390 | 
| 10 | 666 la malédiction |  78 000 | - 57 % | 0,260 | 25 | 273 | 
| 11 | Camping |  63 000 | - 37 % | 4,901 | 14,2 | 570 | 
| 12 | Avril |  45 000 | New | 0,045 | 1,6 | 79 | 
| 13 | Les irréductibles |  43 000 | New | 0,043 | 3,7 | 190 | 
| 14 | Ultraviolet |  34 000 | New | 0,034 | 30 | 95 | 
| 15 | Comme t'y est belle |  27 000 | - 58 % | 0,991 | 6,2 | 255 | 
| 16 | Le caïman |  17 000 | - 29 % | 0,202 | - | 154 | 
| 17 | Conversation(s) avec une femme |  17 000 | - 29 % | 0,041 | - | 41 | 
| 18 | American dreamz |  16 000 | - 71 % | 0,071 | 19 | 72 | 
| 19 | Bled number one |  16 000 | - 24 % | 0,037 | - | 67 | 
| 20 | Mission : impossible 3 |  7 000 | - 71 % | 1,900 | 150 | 61 | 
| - | Dans la peau de Jacques Chirac |  - 000 | -  | (0,088) | - | 92 | 
| - | Hooligans |  - 000 | -  | (0,095) | - | 152 | 
| - | C.R.A.Z.Y. |  - 000 | -  | (0,301) | 6,5 $C | 110 | 
| - | OSS 117, Le Caire nid d'espions |  - 000 | -  | (2,224) | 14,1 | 211 | 
| - | L'âge de glace 2 |  - 000 | -  | (6,540) | 78 | 282 | 
 Vendredi 23 juin, 8h35 AM : ce box-office reflète-t-il le moral des 
    français face à la prestation de leur équipe de foot 
    ? Ben, putain : zont intéret à gagner leur ticket pour les 8ème 
    de final les p'tits bleus ! Voilà la situation : 2 nouveaux films, 
    2 bides (ou presque...) ; du jamais vu, de l'imprévisible, de la démence 
    : Disney lasse-t-il les frenchies malgré les XLNT (excellentes... in 
    french) critiques de la presse et les bonnes vibes des spectateurs ? Après 
    la calotte "The wild" (environ 400 000 fans au 
    final...) on peut affirmer : OUI. Jamais film-maison en image de synthèse 
    n'avait connu tel déboire pour sa semaine de sortie : on est est même 
    très loin des scores presque modestes de Monstres 
    et Compagnie, à savoir 778 000 enfants effrayés 
    pour un total -quand même- supérieur à 3,5 millions ! 
    Cars aura beaucoup de mal a suivre... On reste au niveau 
    d'une suite moyenne telle que Bambi 2 (366 000).Cars, 
    de J. 
    Lasseter, est également le premier véritable revers de la 
    firme Pixar, qui nous avait habitué depuis quelques temps à 
    de véritables décollages en règle (remember Les 
    indestructibles et ses 1 349 000 de familles héroïques, 
    ou Le 
    monde de Nemo et ses 2 056 000 poissons-clowns). Il lui faudra 
    un très, très, très, très solide bouche-à-oreille, 
    une teuf du cinoche monumentale, des vacances pas trop ensolleillées... 
    et le film pourra dépasser les 2 millions d'entrées... On va 
    enfoncer un peu le clou : L'âge de glace 2 avait effectué 
    des débuts astronomiques : 2,171 millions de givrés en 7 jours 
    ! Soit près de 5 fois mieux... rien à ajouter. Et, finallement, 
    avec 200 000 entrées de moins, les scores de Poseidon 
    (W. 
    Petersen) paraissent presque corrects quand on les compare avec son concurrent 
    du dessus ! Rappelons qu'il est LE bide de l'année aux USA et que son 
    parcours mondial (112 millions de $ à l'heure où j'écris 
    ses lignes) n'est guère reluisant. Ce sera donc le même tarif 
    aux douanes française, loin du million d'entrée d'un autre film 
    catastrophe : Le jour 
    d'après. Pourtant son réalisateur n'est autre que 
    l'auteur des successful Troie (813 000 / 2,8) et En 
    pleine tempête (548 000 + 104 000 d'une première semaine 
    en sortie limitée / 1,4). Même la fête du cinéma 
    ne devrait pas lui permettre d'atteindre son objectif minimum : un bon million 
    de naufragés. Et derrière, le film de Boon La maison 
    du bonheur (de et avec Boon) ne perd pas trop de monde et devrait, 
    au finish, aller chercher dans les 800 000 tickets vendus, soit un scores 
    presque parfait... s'il n'y avait un lourd budget qui méritait de dépasser 
    le million de spectateurs heureux. 
    Volver tient bon la barre (le distrib' le poussant au cul), 
    en tous les cas bien mieux que les mamouths américains ! Ce qui lui 
    permet de ne pas perdre un rang et de suivre une carrière hautement 
    respectable qui pourrait encore nous surprendre. Forcément Da 
    Vinci code (Ron 
    Howard) et X-men 
    : l'affrontement final (Brett 
    Ratner)se livre une guerre sans merci : le second enfonçant le 
    premier le jour de sa sortie, le premier recouvrant ses droits la semaine 
    dernière... quand ces deux-là auront fini de jouer au yo-yo, 
    prévenez-moi ! L'avantage est encore pour Leonard, sur tous les plans. 
    245 copies, 124 000 entrées... la province répond à l'appel 
    (mais non, pas du 18 juin !) de la Province en boudant dans les mêmes 
    proportions le On va s'aimer, d'Yvan 
    Calbérac. Le réalisateur voit quand même sa carrière 
    s'envoler doucement, après un premier film effacé et un second, 
    Irène, qui ne débutait qu'avec 66 000 spectateurs. 
    Je le redit : vas-y mon gars (il n'a qu'à se dire que c'est toujours 
    mieux que les 50 000 entrées de Zidane...) !!! Le 
    passager de l'été, avec C. Frot et L. Smet, nous prouve 
    si besoin était que les chiffres trop modiques de sa semaine de sortie 
    n'augurait rien de bon pour sa future carrière au sein du Top. Marie-Antoinette 
    (Sofia 
    Coppola) fait de la résistance, offusqué, sans nul doute, 
    par mes propos anti-royalistes de la semaine dernière (ça m'étonne 
    de moi !) et s'accroche à son but ultime : le million de vassaux. 666 
    La malédiction perd toute notre estime en 7 jours (et puis 
    il perd également 5 places...) : autre remake, autre temps, L'armée 
    des morts ne perdait que 28 % (avec le bénéfice 
    des vacances d'été qui débutaient, il est vrai) et Massacre 
    à la tronçonneuse 48 %. Doit-on obligatoirement 
    se rappeller à notre bon souvenir que l'original dépassait les 
    1,3 million de fils du Diable ? Oui : on n'a pas mis unseul $ dans le film 
    ! 
    Nos adieux partiels à Camping (de Fabien 
    Onteniente)-mais c'est pas plus grave que ça-, à Comme 
    t'y est belle (putain qu'il est long le chemin qui nous sépare 
    du bonheur !) et American dreamz, de Paul 
    Weitz (Aie !). 
    Deux nouveautés sont au coude à coude : Avril 
    (G. Hustache-Mathieu) et Les irréductibles. 
    Le premier trouve une place assez logique vu le nombre de copies possédé 
    ; pour ce dernier, c'est deux fois plus grave... Un parc de salles deux fois 
    plus important, une moyenne par copie deux fois moins importantes pour un 
    budget presque deux fois supérieur ; une première oeuvre au 
    casting canon (Kad et gamblin) et aux résultats proches du néant. 
    Sixième et dernière nouveauté : Ultraviolet, 
    de Kurt Wimmer, ne fera même pas mieux que les tristes 39 000 spectateurs 
    de la première semaine de  
    Equilibrium... Triste. La suite avec les plus ou moins 
    présents Le caïman (Morreti) 
    -2 positions avalées pour 5 nouveaux arrivants-, Conversation(s) 
    avec une femme -qui suit la bestiole du dessus comme son ombre-, 
    Bled number one -number two en terme de chute de fréquentation 
    mais number one pour ce qui est du classement-, et Mission : impossible 
    3 dont nous avons tout dit à son propos. 
    Il n'y a plus de place pour Dans la peau de Jacques Chirac, 
    de Karl Zéro, Hooligans, OSS 117 
    (M. 
    Hazanavicius), C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc 
    Vallée et L'âge de glace 2 (C. 
    Saldanha). 
    La part de marché des films français sur le top 20 est de 
    30,43 % (- 5 points) ; soit 5,5 point de plus que l'an passé 
    à la même époque ; bon signe avant l'été.