Voici quatre cousins, parmi la trentaine d'héritiers d'une vieille maison fermée depuis 1944. Ils vont plonger dans leur passé familial : et nous avec.
A l'enquête généalogique présente répond une autre enquête familiale, passée, celle-ci, dans un délectable parallèle à la finesse délicate, avec une réflexion sur le temps et son continuum, soulignant ce qui apparaît comme les stigmates de chaque époque mais qui, finalement, se ressemblent tant. Et où se rejoignent l'art, l'amour et l'amour de l'art.
La venue de l'avenir est une œuvre sur les liens qui nous unissent tous, et le scénario semble nous dire : "apprend d'où tu viens afin de savoir où tu vas". Je dois avouer que ce film m'a tout particulièrement touché, suite à une expérience quelque peu similaire que j'ai vécu il y a peu, retrouvant la trace d'ancêtres dans un lieu hors du commun (Ellis Island !).
Klapisch soigne ses personnages, campés par quelques "nepo babies" prometteurs ou déjà promis à un bel avenir, rejoignant une jolie bande d'acteurs à l'unisson. Chaque dialogues y est cuisinés, les images léchées et de sublimes plans émaillent ce qui reste l'un des meilleurs films du maestro.
