Cuistots de père en fille. Elle est prête à ouvrir son propre resto sur Paname mais elle revient un temps chez ses parents, en Province, où elle va retrouver des bribes de son passé.
Si le film dessine parfaitement ses personnages, il s'enlise dans son scénario, totalement superficiel, ne nous touchant pas, pas plus que son sujet (le retour au pays de l'enfant prodigue). Même le concept n'est que touché du doigt : les personnages chantent naturellement certains passages, s'insérant parfaitement dans le récit mais tombant du ciel alors que le bouchon aurait pu être poussé encore plus loin, plus subtilement. Peut-être que les chansons ne m'ont également que trop rarement parlé.
Je ne connaissais pas J. Armanet chanteuse : ici elle a encore à faire ses preuves comme actrice, se bornant à réciter plus qu'à interpréter.
Mention spéciale à la superbe photographie : dense et profonde, mettant en valeur et à la fois intégrant les acteurs dans leurs décors.