Une gardienne de prison voit arriver, dans une autre unité, un nouveau prisonnier : elle décide de se faire transférer.
Après le formidable The guilty l'auteur poursuit son exploration des relations humaines, relations tendues voir haineuses, sous le sceau de la culpabilité ou du secret, de l'ambiguïté. Avec une fascination pour les interrogatoires.
Les enjeux semblent posés en amont, peut-être trop limpides, on se demande sans cesse ce que le film va nous apporter de plus. Mais celui-ci s'ouvre sur tout autre chose, loin des apparences, déviant sur une réflexion autour du pardon et de la réhabilitation.
Une oeuvre qui peut paraître classique de l'extérieur, mais demeure très anti-hollywoodienne dans son traitement, notamment celui de la vengeance.