Les grandes vacances arrivent dans un collège : consécutivement à un drame, un jeune professeur investit ces lieux déserts avec ses amis d'enfance, le temps de laisser remonter leurs souvenirs. Et panser leurs blessures.
Tout part d'une idée aussi simple qu'incroyablement délicieuse, menée par une troupe d'acteurs peu ou pas connue, mais en parfaite symbiose.
Encadré par une musique d'une douceur exquise, La récréation de juillet possède un doux parfum de nostalgie, pas loin d'être régressif mais toujours d'une très grande finesse, explorant à sa façon ce moment de l'âge adulte où l'on garde encore un pied dans l'enfance ; autant qu'il disserte avec passion et intelligence sur les thèmes de l'amitié et du deuil. Il n'y a rien à jeter, pas une ligne de dialogues de trop.
Sincère et tendre, sensible et juste : La récréation de juillet est un bijou scénaristique, un hymne à la vie, profondément et incommensurablement fort.