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Saltburn
Emerald FENNELL
Budget = - M$
BOX OFFICE France = - entrées
BOX OFFICE USA = 0,323 / (11,6) M$
BOX OFFICE Monde = (20,4) M$
 

La chute de la maison Saltburn.
Oxford, 2006. Oliver est un étudiant translucide et un peu coincé. Jusqu'à sa rencontre avec Félix.
Saltburn narre la collision entre deux mondes, deux extrêmes que tout oppose, celui d'un pauvre garçon de mauvaise famille et celui d'un jeune homme de condition extrêmement riche. Et au beau milieu, il y a ces apparences, complètement trompeuses...
La photo y est sombre et sobre, et la réalisation esthète pour mieux nous exposer la dichotomie entre un ado à l'homosexualité refoulée et des bourgeois déphasés, mal dans leur peau. Emerald Fennell ne nous épargne rien : des scènes à but éminemment provoc et à l'imagination sexuée en roue libre, regorgeant d'idées crades. Mais quel est le propos de ce film ?
La fausse innocence de ce garçon venant pervertir une famille représentant une certaine noblesse moderne, inaccessible, intouchable. L'ambiguïté humaine, ou quand ces gens riches sur lesquels on aime tant taper paraissent Ô combien normaux face à un Oliver qui se révèle au fil du métrage. Une métaphore sociale censée exposer la déchéance d'une famille de nantis, non pas de l'intérieur comme bien souvent le cinéma se plaît à le faire, mais de l'extérieur.
La réalisatrice nous livre une œuvre qui peut paraître tiède -atmosphériquement tiède car parfois étirée-, qui rappellera sans nul doute la vague des psycho killers des années 90, semblant se cacher derrière quelques scènes hard et bien sâlées, mais qui également a le mérite de se "révéler" à la toute fin. Visuellement ça reste chiadée et Barry Keoghan confirme l'infinité de son talent d'acteur.


La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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