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Uncharted
Budget = 120 M$
BOX OFFICE France = 1 448 / 186 499 - 956 000 - 2 512 000 entrées
BOX OFFICE USA = 44,0 / 148,6 M$
BOX OFFICE Monde = 407,1 M$
 

Indiana Sparrow, chasseur de trésors.
Quitte à jouer les vieux blasés ayant vu bien trop de films (de genre, notamment d'aventure), j'ai trouvé ce Uncharted banalement ennuyeux, tout juste fun, porté par un suspens guère captivant, un parcours globalement fade et des pièges aussi vieux que le cinéma (la pièce qui se remplit d'eau...). Tout juste sauvé par les scènes aériennes, celle des caisses (qui défient toutefois l'apesanteur, puisque notre héros chute plus vite qu'elles !) et des hélicoptères. On aurait adoré que le film se lâche de la sorte 2 heures durant !
Et tout participe à ce ressenti qui me fait dire qu'une seconde vision serait peut-être pire : jusqu'à la réalisation sans imagination de Fleischer, sans folie, qui s'en tient toujours à sa ligne.
L'intrigue du "frère" ne nous empoignera absolument pas (ce que la fin ne fera qu'accentuer) et les intrigues secondaires, destinées à faire avancer nos héros comme dans le jeu, sont molles et même blafardes pour la plupart ; à l'image de l'architecture galvaudée du film : trahison en cascade, méchants chercheurs d'or qui veulent doubler le / les héros, associés douteux et heureux hasards (le bateau du héros passe juste devant les bad guys ; sérieux ??). On ne joue pas assez sur l'ambiguité des caractères pour troubler le spectateur, le déstabiliser, le surprendre profondément.
D'ailleurs les personnages resteront très superficiels, ne relèvant jamais la sauce d'un humour qui reste trop sage (pourquoi ne pas avoir fait du charabia de l'homme de main un véritable gimmick ?) ; outre des méchants de série qui ont la bonne idée de se bouffer le nez, nos deux héros sonnent creux -surtout Victor Sullivan, dont le parfum de mystère sent la paresse scénaristique- et méritaient amplement un développement plus consistant.
On regrettera assez rapidement la violence, l'humour, la finesse et même les côtés fantastiques d'un Indiana Jones, de même qu'un véritable twist comme dans le Diamant du Nil, autant que la cool attitude et l'hommage sincère au genre par les Pirates des Caraïbes.
Après l'échec cuisant de Jungle Cruise le genre a réellement du mal à renaître de ses cendres : qu'importe que ce soit une bonne ou une mauvaise adaptation (je n'ai jamais joué aux jeux), c'est une œuvre purement cinématographique qui oublie son format et l'histoire de celui-ci.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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