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Spencer
Budget = - M$
BOX OFFICE France = - entrées
BOX OFFICE USA = 2,1 / (7,1) M$
BOX OFFICE Monde = (15,0) M$
 

Le désormais spécialiste du biopic (Pablo Neruda, Jackie Kennedy) s'attaque à un épisode de la vie de Lady Di.
Usant de plans longs, sur une musique austère et ma foi assez monotone, Spencer est une œuvre qui épouse visuellement son sujet. Entre traditions des plus étonnantes (la pesée à Noël) et un monde ultra contrôlé, minuté et hors du temps, on (re) découvre une Diana Spencer guère à sa place dans ce contexte royal, mal à l'aise voir extrêmement malheureuse dans l'enfer des convenances et du maniérisme monarchique ; également torturée par l'infidélité de son époux. Une Diana tellement plus naturelle et simple.
Peut-être trop appliqué à nous narrer une histoire connue, même de ceux qui ne s'y intéressent pas (moi...), Spencer aurait mérité d'être dynamité à la fois visuellement par quelques fastes et scénaristiquement, quitte à prendre plus de libertés où s'approprier le sujet plus en avant. Parce qu'en réalité on s'ennuie autant que Diana, et ce n'était sans doute pas le but que de pousser le mimétisme à ce point... Le film s'évertuant durant près de deux heures à nous reprendre le même sujet, variant seulement au niveau des symboles et des métaphores (la martyre Ann Boleyn, le faisan qui n'est pas au bon endroit, les souvenirs d'une enfance heureuse,...) : vivre sous le sceau royal est un aperçu de l'Enfer.
Kristen Stewart se prête habillement au jeu de la princesse à laquelle il n'a manqué que de l'amour et plus de liberté ; l'essence même de la vie.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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