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Minari
Lee Isaac CHUNG
Budget = 2 M$
BOX OFFICE France = 372 / 3 287 - 22 000 - (57 000) entrées
BOX OFFICE USA = 0,193 / 3,1 M$
BOX OFFICE Monde = (15,2) M$
 

Une famille d'origine coréenne s'installe en Arkansas, dans un mobil-home, au milieu d'une prairie.
Minari raconte les rêves d'un homme, ses rêves de grands espaces et son ambition de permettre à sa famille de vivre des fruits de la terre.
Minari c'est l'histoire d'un choc des cultures et des mondes, le choc culturo-générationnel entre une grand-mère coréenne et ses enfants américains, le choc d'une vision entre un mari et son épouse, le choc d'une vie entre la ville et la campagne, le choc culturel entre des enfants d'origine diverses. Le film parle également d'intégration, d'oubli de sa culture et de l'apport d'une civilisation étrangère envers un pays ; le tout symbolisé par les graines de minari du titre, plante comestible qui s'adapte à n'importe quel environnement. Il évoque enfin les traditions et la modernité à travers ce regard que le petit garçon lance à vers son aïeule.
Tout en douceur, en simplicité, le film parle de petites réussites, de grands échecs, où toute une existence est tributaire d'une récolte. Classique. Minari est empreint de religion et de réflexion sur cette mort qui nous suit comme une ombre. Empreint de personnages touchants et rares ; singuliers.
Si je ne le considèrerai pas comme le film de l'année, tant il use de facilités dans sa dramaturgie (le drame paysan, le drame de la maladie, le drame de la grand-mère), c'est pourtant une œuvre magistrale, jamais consensuelle sur la famille et les liens qui unissent ses membres. Steve Yeun trouve ici une nouvelle vie après "The walking dead".

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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